Les responsables du parti en cours de création de l’ancien président ont déclaré samedi que Mohamed Ould Abdel Aziz se présente « sans hésitation au scrutin ». Mohamed Ould Djibril responsable du parti Front pour le changement démocratique dénonce une « condamnation politique » de l’ancien président de Mauritanie.
Selon lui, sa candidature est nécessaire pour « sortir le pays de l’impasse dans laquelle il se trouve ». « 90% des citoyens mauritaniens réclament le retour du président Mohamed Ould Abdel Aziz parce qu'ils ont constaté que la situation économique s’est dégradée, tout comme la situation sécuritaire. Il est en prison parce qu'il n’a pas voulu céder, les gens voulait qu’il quitte la scène politique mais lui, il dit toujours dit qu’il va rester pour défendre le peuple mauritanien », estime-t-il.
Selon Maitre Taleb Kyar, l’un des avocats de l’ancien président, rien n’empêche juridiquement Mohamed Ould Abdel Aziz de se présenter aux élections tant que la Cour d’appel n’a pas rendu sa décision. « Dès l’instant où on a fait appel, il doit bénéficier de ses droits civiques. L’appel est suspensif parce que la condamnation n’est pas suivie de la délivrance d’un mandat de dépôt », assure-t-il.
« Le texte constitutionnel mauritanien est très clair »
Mee Lo Gourmo Abdoul, avocat de la partie civile, confirme que l’ancien président jouit encore de la totalité de ses droits civiques jusqu’à la décision, mais selon lui, sa candidature n’est pas recevable. Il met en avant l’article 28 de la constitution mauritanienne qui prévoit que « le président de la République est rééligible une seule fois ». « Le texte constitutionnel mauritanien est très clair. Il a fait ses deux mandats, ce n'est pas successif comme en France ou le Sénégal. Ils font du cinéma », indique-t-il. Une interprétation que conteste l’avocat de la défense.
Pour valider sa candidature, Mohamed Ould Abdel Aziz devra recueillir les signatures d’au moins 100 conseillers municipaux. Le Conseil constitutionnel officialisera fin mai la liste des candidats autorisés à se présenter.
Selon lui, sa candidature est nécessaire pour « sortir le pays de l’impasse dans laquelle il se trouve ». « 90% des citoyens mauritaniens réclament le retour du président Mohamed Ould Abdel Aziz parce qu'ils ont constaté que la situation économique s’est dégradée, tout comme la situation sécuritaire. Il est en prison parce qu'il n’a pas voulu céder, les gens voulait qu’il quitte la scène politique mais lui, il dit toujours dit qu’il va rester pour défendre le peuple mauritanien », estime-t-il.
Selon Maitre Taleb Kyar, l’un des avocats de l’ancien président, rien n’empêche juridiquement Mohamed Ould Abdel Aziz de se présenter aux élections tant que la Cour d’appel n’a pas rendu sa décision. « Dès l’instant où on a fait appel, il doit bénéficier de ses droits civiques. L’appel est suspensif parce que la condamnation n’est pas suivie de la délivrance d’un mandat de dépôt », assure-t-il.
« Le texte constitutionnel mauritanien est très clair »
Mee Lo Gourmo Abdoul, avocat de la partie civile, confirme que l’ancien président jouit encore de la totalité de ses droits civiques jusqu’à la décision, mais selon lui, sa candidature n’est pas recevable. Il met en avant l’article 28 de la constitution mauritanienne qui prévoit que « le président de la République est rééligible une seule fois ». « Le texte constitutionnel mauritanien est très clair. Il a fait ses deux mandats, ce n'est pas successif comme en France ou le Sénégal. Ils font du cinéma », indique-t-il. Une interprétation que conteste l’avocat de la défense.
Pour valider sa candidature, Mohamed Ould Abdel Aziz devra recueillir les signatures d’au moins 100 conseillers municipaux. Le Conseil constitutionnel officialisera fin mai la liste des candidats autorisés à se présenter.
Autres articles
-
La faim s'aggrave en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale
-
Umaro Sissoco Embalo: «Je ne vais pas extrader Bozizé je veux que cela soit clair»
-
Présidentielle en Mauritanie: le système de parrainage des candidats contesté par les oppositions
-
Cameroun: un séparatiste anglophone appelle à déposer les armes, un «non-événement» pour le gouvernement
-
Trafic de cocaïne en Côte d'Ivoire: 13 accusés dans une vaste affaire condamnés à 10 ans de prison