En RDC, l'attaque à Béni, dans l'est du pays, qui a mené à la mort de plus d'une dizaine de personnes le week-end dernier, a été revendiquée par le groupe État islamique. S’il condamne cette attaque, Maître Justin Matete, responsable de la société civile de Béni, met en cause les services de sécurité. Car, selon lui, il y avait eu des alertes sécuritaires préalables :
« En réalité, c'est juste le résultat des négligences par les forces de sécurité et des renseignements. La semaine qui a précédé, nous, les forces vives, nous avons remonté ces mouvements suspects qu'il y avait dans la zone, mais là, cela n'a pas été fait. C'est pourquoi nous qualifions cela de dédain », indique-t-il.
« C'est du dédain parce que c'est l'un des quartiers de la ville où vivent les habitants, et il n'y avait jamais, dans les temps, quelconque inclusion. Mais là, c'est à cause des négligences, des alertes. Donc, c'est vraiment une désolation, que nous regrettons. Pourquoi est-ce que les services de sécurité n'ont pas pu prévenir les dégâts, qui se sont soldés par une dizaine de morts, alors qu'il y avait eu des alertes avant le temps ? »
« En réalité, c'est juste le résultat des négligences par les forces de sécurité et des renseignements. La semaine qui a précédé, nous, les forces vives, nous avons remonté ces mouvements suspects qu'il y avait dans la zone, mais là, cela n'a pas été fait. C'est pourquoi nous qualifions cela de dédain », indique-t-il.
« C'est du dédain parce que c'est l'un des quartiers de la ville où vivent les habitants, et il n'y avait jamais, dans les temps, quelconque inclusion. Mais là, c'est à cause des négligences, des alertes. Donc, c'est vraiment une désolation, que nous regrettons. Pourquoi est-ce que les services de sécurité n'ont pas pu prévenir les dégâts, qui se sont soldés par une dizaine de morts, alors qu'il y avait eu des alertes avant le temps ? »
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