La FES, présente au Sénégal depuis plus de 40 ans, a ouvert un nouveau bureau Paix et Sécurité Centre de Compétence de l’Afrique Subsaharienne (PSCCAS), à Dakar. Pour la première fois, le bureau le il a regroupé les leaders de la « Paix et sécurité» pour promouvoir le dialogue national et sous-régional sur les déficits et enjeux sécuritaires transfrontaliers et les interdépendances entre l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest. Cette conférence a puisé ses origines dans la crise qu’a connue le Mali.
En effet, que ce soit à l’échelle sécuritaire, politique, sociale et même économique, cette crise malienne se manifeste pratiquement à tous les niveaux, selon les observateurs de la FES. Et, de l'avis du conseiller–analyste du centre 4 S (Mauritanie), Moussa Mohamed Amar : «l’Afrique n’a jamais eu d’Etat, mais des clichés d’Etats», a-t-il déclaré.
Dans le même registre, il soutient qu'il « est difficile d’envisager une lutte contre des fléaux aussi graves que l’extrémisme violent quand on n’a pas d’Etat. Donc, il faut recréer les Etats, essayer de les reconstituer mais cela à travers une vision plus stratégique c’est-à-dire en essayant de créer des opinions publiques». Car, ces dernières, a-t-il précisé: «sont la seule véritable garantie pour l’existence de l’Etat afin qu’il joue son rôle dans la sécurité et le développement».
A l'en croire , les Etats africains sont corrompus et très fragiles. Et, un Etat défaillant, ne peut pas avoir une bonne gouvernance. Nous sommes très mal gouvernés, a-t-il-déploré.
Cette mal-gouvernance n'est pas sans conséquence, poursuit-il car, «dans la zone Sahélo-Saharienne, les Etats ne contrôlent que 10% de leurs frontières, et c’est ce qui entraîne le plus souvent les crimes transfrontaliers», a-t-il informé.
Mais le conseiller–analyste du centre 4 S n'en reste pas là. Il pense que les Etats doivent doivent mutualiser leurs forces pour venir à bout de cette criminalité transfrontalière. En effet, martèle-t-il, «les Etats doivent essayer de gérer ces zones frontalières de manière commune».
Pour le directeur du projet « Paix et Sécurité» du bureau de la FES basé à Dakar, Holger Grimm : «la FES contribue à garantir la sécurité en Afrique de façon plus efficace à travers une multitude d’actions efficientes. D’où l’appel constant en faveur d’une mutualisation des politiques, des visions et des stratégies».
En effet, que ce soit à l’échelle sécuritaire, politique, sociale et même économique, cette crise malienne se manifeste pratiquement à tous les niveaux, selon les observateurs de la FES. Et, de l'avis du conseiller–analyste du centre 4 S (Mauritanie), Moussa Mohamed Amar : «l’Afrique n’a jamais eu d’Etat, mais des clichés d’Etats», a-t-il déclaré.
Dans le même registre, il soutient qu'il « est difficile d’envisager une lutte contre des fléaux aussi graves que l’extrémisme violent quand on n’a pas d’Etat. Donc, il faut recréer les Etats, essayer de les reconstituer mais cela à travers une vision plus stratégique c’est-à-dire en essayant de créer des opinions publiques». Car, ces dernières, a-t-il précisé: «sont la seule véritable garantie pour l’existence de l’Etat afin qu’il joue son rôle dans la sécurité et le développement».
A l'en croire , les Etats africains sont corrompus et très fragiles. Et, un Etat défaillant, ne peut pas avoir une bonne gouvernance. Nous sommes très mal gouvernés, a-t-il-déploré.
Cette mal-gouvernance n'est pas sans conséquence, poursuit-il car, «dans la zone Sahélo-Saharienne, les Etats ne contrôlent que 10% de leurs frontières, et c’est ce qui entraîne le plus souvent les crimes transfrontaliers», a-t-il informé.
Mais le conseiller–analyste du centre 4 S n'en reste pas là. Il pense que les Etats doivent doivent mutualiser leurs forces pour venir à bout de cette criminalité transfrontalière. En effet, martèle-t-il, «les Etats doivent essayer de gérer ces zones frontalières de manière commune».
Pour le directeur du projet « Paix et Sécurité» du bureau de la FES basé à Dakar, Holger Grimm : «la FES contribue à garantir la sécurité en Afrique de façon plus efficace à travers une multitude d’actions efficientes. D’où l’appel constant en faveur d’une mutualisation des politiques, des visions et des stratégies».
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