« C’était dans le but de permettre à mes deux (2) enfants d’avoir une éducation solide que je m’étais résolu à les envoyer dans une école à même de leur dispenser un enseignement de qualité. Il n’est pas facile de se séparer de ses enfants, mais leur éducation et leur réussite me tiennent à cœur ». Ces propos sont du père du jeune talibé mort dans un daara à Yeumbeul.
Poursuivant, Chérif Sow explique : «Le 25 mars, alors que j’étais occupé par mon travail, le marabout m’appela pour me dire crûment qu’Ousmane avait rendu l’âme à 05 heures du matin. En tant que père de famille, vous imaginez ce que j’ai ressenti. J’étais déboussolé que j’ai dû marcher de Guinaw-rail à Bène Baraque ».
Ayant du mal à croire que son fils était décédé, Chérif Sow s’est finalement plié à la triste réalité. «Ousmane n’est plus de ce monde. Il ne me reste qu’à prendre sa dépouille pour l’amener à la morgue de la grande mosquée de Guinaw-rail. Le lendemain matin, quand ont effectuait le bain mortuaire, je me suis rendu compte que sa bouche était sanguinolente. Son cou était tellement tordu qu’il ne pouvait supporter la tête. Lorsqu’on passait l’éponge, sa peau se détachait de son corps. Déjà la veille, lorsqu’il était à la morgue, son ventre était tellement gonflé qu’on a dû y poser deux (2) briques pour qu’il se dégonfle », témoigne M. Sow.
«Quelques instants plus tôt, le marabout s’est présenté à mon domicile, muni d’un certificat de constatation de décès qui lui a été délivré par un médecin du nom de Mb. Niasse. Ce monsieur qui tient une clinique, m’a fait savoir que c’est parce que le marabout est son ami qu’il a cru devoir lui faire une faveur », poursuite le père.
Chérif Sow, dans les colonnes du journal « Observateur », de rappeler que : « Deux jours plus tard, alors que j’étais seul, les images du cadavre défilaient dans ma tête. J’avais du mal à me départir du sentiment de culpabilité qui m’habitait ». A défaut de pouvoir empêcher la mort de son enfant, le père du défunt s’est investi pour que les circonstances de son décès soient élucidées. Ainsi, il est allé voir la police pour les informer de la situation.
Le Commissaire Fall de la police de Yeumbeul a mené les enquêtes qui ont abouti à l’arrestation de cinq (5) personnes dont le marabout, Ass Touré, le médecin et son second, ainsi que le fossoyeur du cimetière de Thiaroye.
Poursuivant, Chérif Sow explique : «Le 25 mars, alors que j’étais occupé par mon travail, le marabout m’appela pour me dire crûment qu’Ousmane avait rendu l’âme à 05 heures du matin. En tant que père de famille, vous imaginez ce que j’ai ressenti. J’étais déboussolé que j’ai dû marcher de Guinaw-rail à Bène Baraque ».
Ayant du mal à croire que son fils était décédé, Chérif Sow s’est finalement plié à la triste réalité. «Ousmane n’est plus de ce monde. Il ne me reste qu’à prendre sa dépouille pour l’amener à la morgue de la grande mosquée de Guinaw-rail. Le lendemain matin, quand ont effectuait le bain mortuaire, je me suis rendu compte que sa bouche était sanguinolente. Son cou était tellement tordu qu’il ne pouvait supporter la tête. Lorsqu’on passait l’éponge, sa peau se détachait de son corps. Déjà la veille, lorsqu’il était à la morgue, son ventre était tellement gonflé qu’on a dû y poser deux (2) briques pour qu’il se dégonfle », témoigne M. Sow.
«Quelques instants plus tôt, le marabout s’est présenté à mon domicile, muni d’un certificat de constatation de décès qui lui a été délivré par un médecin du nom de Mb. Niasse. Ce monsieur qui tient une clinique, m’a fait savoir que c’est parce que le marabout est son ami qu’il a cru devoir lui faire une faveur », poursuite le père.
Chérif Sow, dans les colonnes du journal « Observateur », de rappeler que : « Deux jours plus tard, alors que j’étais seul, les images du cadavre défilaient dans ma tête. J’avais du mal à me départir du sentiment de culpabilité qui m’habitait ». A défaut de pouvoir empêcher la mort de son enfant, le père du défunt s’est investi pour que les circonstances de son décès soient élucidées. Ainsi, il est allé voir la police pour les informer de la situation.
Le Commissaire Fall de la police de Yeumbeul a mené les enquêtes qui ont abouti à l’arrestation de cinq (5) personnes dont le marabout, Ass Touré, le médecin et son second, ainsi que le fossoyeur du cimetière de Thiaroye.
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