«Une coïncidence a voulue qu'un accord de pêche soit signé à Bruxelles entre les autorités Sénégalaises et l'union Européenne juste avant le 1er mai 2014 », déclare le Front Uni des Sénégalais de la Diaspora (FUSD) qui énonce. « Dans un pays avec un taux de chômage aussi élevé que le Sénégal il est incompréhensible pour nos gouvernants de prétendre lutter contre le chômage des jeunes tout en continuant à attribuer des licences de pêche officiellement et officieusement à des navires étrangers . Cet accord de pêche que l'état Sénégalais vient de signer avec l'union européenne donne un libre accès à nos ressources halieutiques à 38 navires Européens pour les 5 années à venir avec à la clé une enveloppe d'environ 9 milliards de FCA seulement pour l'état Sénégalais ce qui représente une pitance compte tenu de la durée de ses licences.
Pis, selon les sénégalais de la Diaspora, « l'aspect négatif que constitue cette carte blanche pour un pillage continu en bonne et due forme de nos ressources halieutiques à même été dénoncé même par Greenpeace vu que des navires Chinois , Russes , Japonais pour ne citer qu'eux sont déjà dans les eaux Sénégalaises . La réalité est qu'avec plus de 40% de jeunes citadins au chômage et plus de 65 % de la population adulte sans aucun véritable moyen d'avoir un gagne pain décent ». Alors que « l'alternative est pour le gouvernement de commencer à investir et développer une petite flotte maritime moderne composée de petits chalutiers et d'unités locales de traitements de ressources halieutiques avec des Sénégalais aux commandes. Cette flotte locale compte tenu de la richesse en poissons de nos eaux et la position géographique de notre pays avec un accès à l'océan du nord commençant par Saint Louis jusqu'à la Casamance pourrait embaucher une bonne partie de sa main d'œuvre localement. En dehors des marchés Europeens, Américains et Asiatiques, le Sénégal a la possibilité de fournir en poissons des pays enclavés de la sous région comme le Mali , le Niger , le Burkina Faso et le Tchad ».
Un « marché ouest Africain à lui seul pourrait sortir beaucoup de jeunes du chômage et de l'oisiveté dans lesquels ils nagent à longueur de journée. Nos autorités doivent adopter une voie différente, c'est-à-dire réduire le nombre de licences de pèche accordé aux navires étrangers qui au fil des années n'ont rien produit sinon une liste de ministres et politiciens épinglés pour des détournements et des malversations financières estimés à des milliards de francs à ce jour. L'avènement assisté financièrement par le gouvernement d'un conglomérat de pêcheurs locaux et la monopolisation Sénégalaise de ce marché à travers des pêcheurs Sénégalais et des mesures de protectionnisme envers les pêcheurs traditionnels locaux serviraient plus judicieusement dans le long terme à l'économie Sénégalaise tout en protégeant nos ressources et réduisant aussi le nombre de chômeurs ».
Ce, d’autant plus rage le FUSD, « des pays comme la Norvège , la Suède , les États Unis et même le Japon et la Chine le font . Donc pourquoi continuer à accepter que ces mêmes pays viennent pêcher dans nos eaux alors qu'ils ont adoptés des mesures de protectionnisme ou tout simplement monopolisés ce droit chez eux. Aussi au sein des foyers Sénégalais consommer certaines espèces de poisson devient de plus en plus un privilège réservé aux plus nantis. Il a aussi été révélé qu'à cause du ratissage systématique de nos côtes les pêcheurs traditionnels locaux sont dans l'obligation d'aller loin au large risquant leurs vies pour avoir du poisson » dans un communiqué parvenu à notre rédaction où le front tempête.
« Des fois, ils sont même obligés d'en acheter à des chalutiers étrangers afin de les revendre une fois à terre. Une grande partie de ses navires étrangers sont équipés d'unités de traitement donc ce sont de véritables usines flottantes de ce fait ne contribuant nullement ou très peu à l'économie locale et à la lutte contre le chômage. En ce 1er mai peut être est-il temps pour nos gouvernants d'adopter une approche différente pour préserver nos ressources halieutiques tout en permettant à des Sénégalais de sortir du chômage et leur donner enfin une raison de célébrer la fête du travail ».
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