Malgré la promulgation en 2010 de la loi d’orientation sociale, le Sénégal a du mal à résoudre l’équation de l’inclusion sociale. En effet, les observations soulevées par Safiétou Djamila Guèye pointent le doigt sur les carences de notre pays en matière de prise en charge des personnes les plus vulnérables de la société.
En effet, la spécialiste qui note des avancées notoires dans ce domaine, notamment avec le lancement des bourses familiales, la carte d’égalité des chances, l’école des aveugles, entre autres, beaucoup de chemin reste à faire.
A en croire Mme Guèye, le recrutement dans la fonction publique des personnes vivant avec un handicap se fait attendre alors que 15% des recrutements étaient alloués à cette catégorie. S’y ajoutent les retards notés dans la distribution de la carte d’égalité des chances qui ne bénéficie, pour l’instant, qu’à 35 000 personnes en lieu et place des 50.000 initialement retenues.
Dans la création des structures pour cette couche vulnérable de la société, notre pays n’a pas encore réussi à atteindre la norme des standards internationaux car, les établissements existant au Sénégal ont du mal à jouer pleinement leur rôle à cause du manque de financement et/ou de main d’œuvre.
Pour Mme Guèye, «le handicap ne doit pas être considéré comme une variable sociale dont la résolution reste confinée au principe de solidarité et d’entraide mais plutôt comme une variable de développement de réduction de la pauvreté, dans la justice et l’équité».
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