
La brigade d’intervention prend forme. En début de semaine, on comptait une centaine de soldats tanzaniens arrivés à Goma. Ils seront 1 280 au total dans cette brigade de 3000 hommes. Des Sud-Africains sont aussi déjà sur place, et l’on attend le contingent du Malawi.
Installer une nouvelle force prend du temps. « La progression est constante, les hommes arrivent tous les jours à Goma. Ils prennent leurs positions. Il faut qu’on les installe dans des endroits où ils peuvent vivre, ce que nous sommes en train de construire actuellement. Ensuite, nous mettrons en œuvre cette brigade d’intervention conformément au mandat 2098 », explique un porte-parole militaire, le commandant Vincent Tourny.
La brigade ne sera pas une « solution miracle »
L’impatience est grande dans l’Est, d’autant que les incidents entre divers groupes armés se multiplient. On attend que la brigade d’intervention donne un grand coup de balai. Des attentes trop grandes, estime Madnodje Mounoubai, porte-parole civil de la Monusco : « Vous n’allez pas demander aux 3000 hommes qui vont arriver d’être derrière chaque case, derrière chaque Congolais, derrière chaque arbre, pour amener une sécurité totale ! Ne vous attendez pas à une solution miracle, ce n’est pas possible. »
Le secrétaire général des Nations unies verra, lui, l’état d’avancement des préparatifs lors de son passage en fin de semaine prochaine.
Source: RFI
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