Face à la presse, dans une salle plein de réfugiés mauritaniens, Biram Dah Abeid a vivement dénoncé l’injustice de l’Etat mauritanien. « En Mauritanie, il y a un système d’esclavage ancestral qui assujettit 20% de noirs à l’esclavage. Par ascendance, des hommes et des femmes naissent propriétés d’autres hommes et d’autre femmes. Ils sont attraits aux travaux forcés, sans salaire ni papiers d’état civile. Ils n’ont pas droit à l’éducation, au mariage, sauf avec l’autorisation de leur maître. Ils subissent des châtiments corporels, et même la castration », a déclaré le président de l’Organisation Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste en Mauritanie (IRA – Mauritanie).
Pire, « d’autre ont assisté à un viol systématique sacralisé et légalisé par le code noir, le code négrier, le code d’esclavage, qui est toujours en vigueur en Mauritanie. Ce code est placé dans la constitution comme principal source de loi considéré comme la seule interprétation valable de la religion musulmane ».
« l’Afrique n’a rien fait, l’Union Africaine (UA) n’a rien fait. Elle est muette dans un silence, dans une complicité continentale avec l’Apartheid implanté en Afrique de l’Ouest, précisément en Mauritanie par une faction de l’extrême droite, Arabo-Berbère, raciste, esclavagiste, xénophobe et anti-noir qui est dirigé par le général Mohamad Abdala Aziz », a-t-il ajouté.
Biram Dah Abeid est ausi revenu sur l'incident de ses amis américains qui n’ont pas été acceptés en Mauritanie
« La Société civile de Chicago, a exprimé le vœu de visiter la Mauritanie, afin de s’imprégner de l’expérience des abolitionnistes locaux, mais aussi écouter les autorités de l’Etat hôte. La période du 8 au 15 septembre a été retenue, non sans respecter le préalable d’informer le département d’Etat Américain et le Gouvernement de la Mauritanie. La précaution a été scrupuleusement suivie. Or, dès sont arrivée à l’aéroport de Nouakchott, la délégation est interdite de séjourner en Mauritanie et refoulée sur le même vol, au retour vers Paris, sa provenance. Bien entendu et comme d’usage, la décision ne se fondait sur aucune motivation écrite », a-t-il expliqué.
Parlant de ses amis, il soutient que : «La cause de la lutte anti-esclavagiste, chez eux, ne concerne pas seulement les Mauritaniens. Elle requiert la participation de volontaires. Les militants américains de la dignité de l’homme noir y ont une place de choix, compte tenu de l’histoire commune».
Pire, « d’autre ont assisté à un viol systématique sacralisé et légalisé par le code noir, le code négrier, le code d’esclavage, qui est toujours en vigueur en Mauritanie. Ce code est placé dans la constitution comme principal source de loi considéré comme la seule interprétation valable de la religion musulmane ».
« l’Afrique n’a rien fait, l’Union Africaine (UA) n’a rien fait. Elle est muette dans un silence, dans une complicité continentale avec l’Apartheid implanté en Afrique de l’Ouest, précisément en Mauritanie par une faction de l’extrême droite, Arabo-Berbère, raciste, esclavagiste, xénophobe et anti-noir qui est dirigé par le général Mohamad Abdala Aziz », a-t-il ajouté.
Biram Dah Abeid est ausi revenu sur l'incident de ses amis américains qui n’ont pas été acceptés en Mauritanie
« La Société civile de Chicago, a exprimé le vœu de visiter la Mauritanie, afin de s’imprégner de l’expérience des abolitionnistes locaux, mais aussi écouter les autorités de l’Etat hôte. La période du 8 au 15 septembre a été retenue, non sans respecter le préalable d’informer le département d’Etat Américain et le Gouvernement de la Mauritanie. La précaution a été scrupuleusement suivie. Or, dès sont arrivée à l’aéroport de Nouakchott, la délégation est interdite de séjourner en Mauritanie et refoulée sur le même vol, au retour vers Paris, sa provenance. Bien entendu et comme d’usage, la décision ne se fondait sur aucune motivation écrite », a-t-il expliqué.
Parlant de ses amis, il soutient que : «La cause de la lutte anti-esclavagiste, chez eux, ne concerne pas seulement les Mauritaniens. Elle requiert la participation de volontaires. Les militants américains de la dignité de l’homme noir y ont une place de choix, compte tenu de l’histoire commune».
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