Ousmane Conté, fils de feu Lansana Conté président guinéen (Photo: guinée44.fr)
Il y a peu de temps, la simple évocation de son nom suffisait à emplir de terreur les guinéens qui avaient encore en mémoire les sanglants évènements de janvier 2007 durant lesquels nombre de jeunes ont été massacrés par ses hommes. Plus craint que respecté, le commandant de l’armée Ousmane Conté y (Guinée Conakry) faisait la pluie et le beau temps avec comme seule arme son patronyme. Hier (mardi 25 février), Ousmane Conté, fils ainé du défunt Président guinéen, est tombé entre les mailles de la junte pour trafic de drogue comme un vulgaire malfrat.
En Afrique plus qu’ailleurs, être fils de président est souvent synonyme de toute-puissance. Ils occupent souvent des postes de responsabilité et s’entourent d’une cour de flagorneurs qui leur fait nourrir les ambitions les plus folles, quitte à rêver de transformer une démocratie exemplaire en une vulgaire monarchie. Sous nos tropiques, la majeure partie des fils de chefs d’Etat se prennent pour des chefs d’Etat en miniature. Jouant le rôle de ministre clés (Affaire étrangère, finances, infrastructures, défense), ils usent de ce pouvoir et se dotent d’un réseau souvent impliqué dans des nébuleuses.
Avant Ousmane Conté, d’autres « fils de » s’étaient illustrés. Chucky Taylor purge une peine de 97 ans de prison aux Etats-Unis pour tortures et assassinats. Charles Taylor, son père n’est pas plus enviable. Il croupit dans une cellule à la Haye en attendant son jugement. La mort tragique de Brahim Deby, célèbre pour ses frasques, est encore fraîche dans les mémoires. Le fils aîné d’Idriss Deby a été retrouvé étranglé dans un parking à Courbevoie (France). Le fils de l’ancien chef de l’État mauritanien Mohamed Khouna Ould Haidalla, 68 ans – arrivé au pouvoir en 1980 à la faveur d’un putsch et renversé à son tour en 1984 – Sidi Mohamed a été condamné, le 18 octobre dernier, à sept ans de prison par la justice marocaine. En juillet 2007, il avait été arrêté à Agadir avec plusieurs camarades en possession de 18 kg de cocaïne.
Le sort de « ses fils de » devrait faire méditer d’autres qui, se croyant au dessus de la Loi, ignore la vox populi et se permettent tous les excès car se sachant couvert par leur géniteur. Certains plus téméraires osent nourrir de concrètes ambitions…à leurs risques et périls.
En Afrique plus qu’ailleurs, être fils de président est souvent synonyme de toute-puissance. Ils occupent souvent des postes de responsabilité et s’entourent d’une cour de flagorneurs qui leur fait nourrir les ambitions les plus folles, quitte à rêver de transformer une démocratie exemplaire en une vulgaire monarchie. Sous nos tropiques, la majeure partie des fils de chefs d’Etat se prennent pour des chefs d’Etat en miniature. Jouant le rôle de ministre clés (Affaire étrangère, finances, infrastructures, défense), ils usent de ce pouvoir et se dotent d’un réseau souvent impliqué dans des nébuleuses.
Avant Ousmane Conté, d’autres « fils de » s’étaient illustrés. Chucky Taylor purge une peine de 97 ans de prison aux Etats-Unis pour tortures et assassinats. Charles Taylor, son père n’est pas plus enviable. Il croupit dans une cellule à la Haye en attendant son jugement. La mort tragique de Brahim Deby, célèbre pour ses frasques, est encore fraîche dans les mémoires. Le fils aîné d’Idriss Deby a été retrouvé étranglé dans un parking à Courbevoie (France). Le fils de l’ancien chef de l’État mauritanien Mohamed Khouna Ould Haidalla, 68 ans – arrivé au pouvoir en 1980 à la faveur d’un putsch et renversé à son tour en 1984 – Sidi Mohamed a été condamné, le 18 octobre dernier, à sept ans de prison par la justice marocaine. En juillet 2007, il avait été arrêté à Agadir avec plusieurs camarades en possession de 18 kg de cocaïne.
Le sort de « ses fils de » devrait faire méditer d’autres qui, se croyant au dessus de la Loi, ignore la vox populi et se permettent tous les excès car se sachant couvert par leur géniteur. Certains plus téméraires osent nourrir de concrètes ambitions…à leurs risques et périls.
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