Les aveux des populations de la zone font état d’une extrême gravité de l’exploitation anarchique des forêts : « il y’a des gens qui exercent des actions sur des arbres vivants pour précipiter leur mort afin qu’ils puissent en faire ce qu’ils veulent. C’est pour quoi en un laps de temps, on a constaté que les domaines forestiers reculent très vite. Cela est profondément inquiétant. Pour s’en rendre compte, il suffit de s’absenter d’ici pour quelques mois seulement pour constater le vide qui s’agrandit autour de nous ».
Il est aussi apparu que ce phénomène est exacerbé par la complicité de certains autochtones qui hébergent des malfaiteurs de nationalités étrangères surtout.
Mais dans les coulisses, on fait remarquer que la population de la zone tire l’essentiel de ses revenus de la vente de ces bois. Et que donc, l’abandonner est synonyme de galère. D’ailleurs, au cours de la rencontre, une femme a demandé au commandant Lansana Seydi des Eaux et Forêts de Sédhiou s’il est vraiment possible d’exporter « un minimum de bois vers la Gambie ne serait ce que pour subvenir à nos besoins vitaux ».
D’un ton très ferme et très décidé comme s’il venait de subir un mal viscéral, le commandant Seydi répond en ces termes « personne n’a le droit d’exporter le bois vers un territoire étranger sans une autorisation spéciale et nous nous ne sommes pas du tout habilités à la délivrer. Je ne me ferai pas prier pour vous dire la vérité.
Et même pour l’exploiter locale du bois, il faut une autorisation des services compétents ».
Il est aussi apparu que ce phénomène est exacerbé par la complicité de certains autochtones qui hébergent des malfaiteurs de nationalités étrangères surtout.
Mais dans les coulisses, on fait remarquer que la population de la zone tire l’essentiel de ses revenus de la vente de ces bois. Et que donc, l’abandonner est synonyme de galère. D’ailleurs, au cours de la rencontre, une femme a demandé au commandant Lansana Seydi des Eaux et Forêts de Sédhiou s’il est vraiment possible d’exporter « un minimum de bois vers la Gambie ne serait ce que pour subvenir à nos besoins vitaux ».
D’un ton très ferme et très décidé comme s’il venait de subir un mal viscéral, le commandant Seydi répond en ces termes « personne n’a le droit d’exporter le bois vers un territoire étranger sans une autorisation spéciale et nous nous ne sommes pas du tout habilités à la délivrer. Je ne me ferai pas prier pour vous dire la vérité.
Et même pour l’exploiter locale du bois, il faut une autorisation des services compétents ».
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