Des rumeurs formellement démenties par des responsables de la représentation résidente du Fonds monétaire international (Fmi) à Dakar, joints hier au téléphone, font état d’une interpellation à Paris d’Alex Ségura qui a quitté notre pays après trois ans de « loyaux et bons services » au début du mois, transportant une importante somme d’argent. Somme d’argent qu’il aurait reçue des hautes autorités du Sénégal en guise de « cadeau d’adieu ». Le communiqué du Conseil des ministres du jeudi 1er octobre 2009 renseignait dans sa communication, que le président de la République a informé le Conseil avoir reçu en audience diverses personnalités parmi lesquelles : M. Alex Ségura, Représentant-résident du Fmi, venu lui faire ses adieux. S’est-il simplement contenté, ainsi que rapporté par le communiqué du Conseil des ministres, de saluer l’ancien « surveillant » à la limite de l’inquisition pour le Fmi de la gouvernance sénégalaise sous perfusion, venu lui faire ses politesses ? Toujours est-il qu’à la lumière de la gravité de telles rumeurs, plusieurs questions se posent.
Le président de la République s’est-il laissé aller à des largesses dont on dit qu’il est coutumier ? Tout cela n’est-il que rumeurs « irresponsables » et malveillantes portant plus préjudices au Sénégal qu’à l’intéressé ?
Ou alors a-t-on tendu un piège sordide à l’ancien représentant résident Fmi dans notre pays en lui fournissant « cola » d’adieu tout en avertissant en douce la police des frontières et la douane française pour qu’elles l’interpellent, malgré son statut de diplomate dans la capitale parisienne alors qu’il était en partance pour Washington ?
Alex Ségura pour ne pas le nommer, fait-il les frais d’un racontar destiné en tous les cas à salir sa réputation et son honorabilité, à briser sa carrière ? A-t-il faibli devant l’importance de la « cola » ? Que cherchent le ou les auteurs de telles rumeurs ? Salir seulement l’intéressé ? Piéger la presse sénégalaise ainsi qu’on a essayé de le faire vers la fin de l’année 2005 en distillant la rumeur de la disparition du chef de l’Etat sénégalais qui, lui-même, avait pointé un doigt accusateur sur sa presse avant de se rendre à l’évidence qu’aucun organe, aucune radio du pays n’avait relayé l’info ? Cherche-t-on encore à la discréditer à l’intérieur de nos frontières comme à l’extérieur pour disqualifier ses informations ? Il se dit qu’on a déclaré aux autorités américaines s’inquiétant de la gouvernance sénégalaise sous l’alternance, que la presse sénégalaise désinformait à longueur de journées au point de s’entendre répliquer par celles-ci qu’elles étaient quand même à la tête des Etats Unis d’Amérique et que par conséquent, elles étaient à même d’avoir d’autres canaux d’information outre que la presse sénégalaise.
Une réplique qui ne serait certainement pas étrangère à la curieuse « digression » du Conseil des ministres. On a pu lire en effet dans le communiqué sanctionnant ses travaux : « ayant découvert des pratiques de corruption et de malversations à des niveaux élevés de l’administration, le chef de l’Etat s’est dit indigné de telles pratiques qui sont à porte-à-faux avec les principes de la gouvernance qui devraient (donc qui ne président pas) à la gestion des affaires du pays. Les enquêtes suivent leurs cours et des sanctions à la hauteur des fautes commises seront prises. Il s’agit par ces actes de réaffirmer la volonté du gouvernement d’instaurer une meilleure gouvernance en veillant sur la lutte contre ces fléaux… »
Veut-on porter plutôt un coup dur aux relations devenues méfiantes avec les institutions de Bretton Woods et d’autres bailleurs depuis que le Sénégal a été pris en flagrant délit de « misreporting » (dissimulation d’information) par le Fmi ? Une mission du Fonds est même attendue à Dakar d’ici-la fin du mois, avait-on appris de bonnes sources, pour une revue devenue quasi mensuelle. C’est dire que notre pays est surveillé comme du lait sur le feu. Joints fortuitement hier, des responsables de la représentation résidente du Fonds au Sénégal, démentent catégoriquement la rumeur. Ils s’en étonnent même. Tout comme des motivations ? Ils affirment que l’intéressé est à Washington où il prendra même service lundi prochain et sera par conséquent joignable au « bureau ». On veut bien.
Mais il est tout aussi possible cependant qu’instructions soient reçues depuis le 19th Street NW, pour « étouffer » à Dakar l’affaire si d’aventure elle s’avère, d’autant plus qu’elle ternirait grandement l’image de l’institution qui semblait renaître à la faveur des crises mondiales et que d’autres informations font état d’une enquête ouverte par l’institution. On renseigne en outre qu’une proposition de décoration de l’intéressé aux ordres du Lion avait été agitée avant de se rendre compte qu’elle n’était pas faisable en raison de l’interdiction formelle faite aux fonctionnaires de l’institution de recevoir quelque décoration que ce soit ou tout autre cadeau de quelque nature que ce soit de la part d’autorités ou de personnes du pays hôte.
Une décoration n’étant possible que des années plus tard avec la permission du Conseil d’administration du Fmi. A la place donc d’une décoration impossible, a-t-on fourni « cola » comme de coutume dans nos pays ? Feus les présidents Houphouët Boigny de la Côte d’Ivoire ou Omar Bongo Odimba étaient bien réputés « généreux » pour leurs hôtes. En tout état de cause, rumeur ou information avérée, cette situation n’est certainement pas pour aider à des rapports « cordiaux » entre le Fonds déjà soupçonneux et le Sénégal.
Le président de la République s’est-il laissé aller à des largesses dont on dit qu’il est coutumier ? Tout cela n’est-il que rumeurs « irresponsables » et malveillantes portant plus préjudices au Sénégal qu’à l’intéressé ?
Ou alors a-t-on tendu un piège sordide à l’ancien représentant résident Fmi dans notre pays en lui fournissant « cola » d’adieu tout en avertissant en douce la police des frontières et la douane française pour qu’elles l’interpellent, malgré son statut de diplomate dans la capitale parisienne alors qu’il était en partance pour Washington ?
Alex Ségura pour ne pas le nommer, fait-il les frais d’un racontar destiné en tous les cas à salir sa réputation et son honorabilité, à briser sa carrière ? A-t-il faibli devant l’importance de la « cola » ? Que cherchent le ou les auteurs de telles rumeurs ? Salir seulement l’intéressé ? Piéger la presse sénégalaise ainsi qu’on a essayé de le faire vers la fin de l’année 2005 en distillant la rumeur de la disparition du chef de l’Etat sénégalais qui, lui-même, avait pointé un doigt accusateur sur sa presse avant de se rendre à l’évidence qu’aucun organe, aucune radio du pays n’avait relayé l’info ? Cherche-t-on encore à la discréditer à l’intérieur de nos frontières comme à l’extérieur pour disqualifier ses informations ? Il se dit qu’on a déclaré aux autorités américaines s’inquiétant de la gouvernance sénégalaise sous l’alternance, que la presse sénégalaise désinformait à longueur de journées au point de s’entendre répliquer par celles-ci qu’elles étaient quand même à la tête des Etats Unis d’Amérique et que par conséquent, elles étaient à même d’avoir d’autres canaux d’information outre que la presse sénégalaise.
Une réplique qui ne serait certainement pas étrangère à la curieuse « digression » du Conseil des ministres. On a pu lire en effet dans le communiqué sanctionnant ses travaux : « ayant découvert des pratiques de corruption et de malversations à des niveaux élevés de l’administration, le chef de l’Etat s’est dit indigné de telles pratiques qui sont à porte-à-faux avec les principes de la gouvernance qui devraient (donc qui ne président pas) à la gestion des affaires du pays. Les enquêtes suivent leurs cours et des sanctions à la hauteur des fautes commises seront prises. Il s’agit par ces actes de réaffirmer la volonté du gouvernement d’instaurer une meilleure gouvernance en veillant sur la lutte contre ces fléaux… »
Veut-on porter plutôt un coup dur aux relations devenues méfiantes avec les institutions de Bretton Woods et d’autres bailleurs depuis que le Sénégal a été pris en flagrant délit de « misreporting » (dissimulation d’information) par le Fmi ? Une mission du Fonds est même attendue à Dakar d’ici-la fin du mois, avait-on appris de bonnes sources, pour une revue devenue quasi mensuelle. C’est dire que notre pays est surveillé comme du lait sur le feu. Joints fortuitement hier, des responsables de la représentation résidente du Fonds au Sénégal, démentent catégoriquement la rumeur. Ils s’en étonnent même. Tout comme des motivations ? Ils affirment que l’intéressé est à Washington où il prendra même service lundi prochain et sera par conséquent joignable au « bureau ». On veut bien.
Mais il est tout aussi possible cependant qu’instructions soient reçues depuis le 19th Street NW, pour « étouffer » à Dakar l’affaire si d’aventure elle s’avère, d’autant plus qu’elle ternirait grandement l’image de l’institution qui semblait renaître à la faveur des crises mondiales et que d’autres informations font état d’une enquête ouverte par l’institution. On renseigne en outre qu’une proposition de décoration de l’intéressé aux ordres du Lion avait été agitée avant de se rendre compte qu’elle n’était pas faisable en raison de l’interdiction formelle faite aux fonctionnaires de l’institution de recevoir quelque décoration que ce soit ou tout autre cadeau de quelque nature que ce soit de la part d’autorités ou de personnes du pays hôte.
Une décoration n’étant possible que des années plus tard avec la permission du Conseil d’administration du Fmi. A la place donc d’une décoration impossible, a-t-on fourni « cola » comme de coutume dans nos pays ? Feus les présidents Houphouët Boigny de la Côte d’Ivoire ou Omar Bongo Odimba étaient bien réputés « généreux » pour leurs hôtes. En tout état de cause, rumeur ou information avérée, cette situation n’est certainement pas pour aider à des rapports « cordiaux » entre le Fonds déjà soupçonneux et le Sénégal.
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