Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) constituent irréfutablement un moteur de croissance. Mais jusqu’ici, aucune étude sérieuse ou des chiffres fiables n’ont pu être produits pour justifier le rôle des ces nouvelles technologies dans la croissance économique et la lutte contre la pauvreté. Ce vide vient d’être comblé par le Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES). En effet, avec le soutien du CRDI, des séries d’enquêtes ont été effectuées au Sénégal sur des ménages, des individus, des micro-entreprises et des institutions de microfinance. Ces interrogations et questionnements faits par des chercheurs du CRES et consultants ont donné lieu à une vingtaine d’études dont la restitution a réuni plus d’une centaine de participants le jeudi 29 juin dernier.
La particularité du projet, selon le directeur exécutif du CRES, Abdoulaye Diagne, réside dans le fait qu’il est le premier projet d’expérimentation sur l’impact des TIC sur les niveaux de vie des ménages et sur les performances des entreprises. «C’est pourquoi des données de panel ont été aussi rassemblées, portant sur les mêmes individus statistiques, mais enquêtés en deux périodes différentes», a-t-il ajouté.
Abdoulaye Diagne a précisé que le projet a mis l’accent sur quelques points fondamentaux comme l’approfondissement de la compréhension des interactions entre trois notions clefs : TIC, croissance et réduction de la pauvreté, la révision et l’amélioration des méthodologies pertinentes d’évaluation des effets des TIC sur la croissance économique à travers les micros et petites entreprises, et sur les conditions de vie des ménages. Il met aussi en évidence l’obtention, à travers l’expérience sénégalaise, des évidences empiriques solides sur les effets qu’ont la diffusion et l’utilisation des TIC sur les différentes dimensions de la pauvreté des ménages et surtout l’amélioration de la compréhension qu’ont les décideurs de la contribution potentielle des TIC à leur stratégie de croissance accélérée et aux programmes en cours de lutte contre la pauvreté. Un tel projet peut ainsi contribuer au relèvement de la capacité d’analyse au Sénégal sur les TIC, la croissance et la pauvreté multidimensionnelle.
La particularité du projet, selon le directeur exécutif du CRES, Abdoulaye Diagne, réside dans le fait qu’il est le premier projet d’expérimentation sur l’impact des TIC sur les niveaux de vie des ménages et sur les performances des entreprises. «C’est pourquoi des données de panel ont été aussi rassemblées, portant sur les mêmes individus statistiques, mais enquêtés en deux périodes différentes», a-t-il ajouté.
Abdoulaye Diagne a précisé que le projet a mis l’accent sur quelques points fondamentaux comme l’approfondissement de la compréhension des interactions entre trois notions clefs : TIC, croissance et réduction de la pauvreté, la révision et l’amélioration des méthodologies pertinentes d’évaluation des effets des TIC sur la croissance économique à travers les micros et petites entreprises, et sur les conditions de vie des ménages. Il met aussi en évidence l’obtention, à travers l’expérience sénégalaise, des évidences empiriques solides sur les effets qu’ont la diffusion et l’utilisation des TIC sur les différentes dimensions de la pauvreté des ménages et surtout l’amélioration de la compréhension qu’ont les décideurs de la contribution potentielle des TIC à leur stratégie de croissance accélérée et aux programmes en cours de lutte contre la pauvreté. Un tel projet peut ainsi contribuer au relèvement de la capacité d’analyse au Sénégal sur les TIC, la croissance et la pauvreté multidimensionnelle.
La substance des résultats des études
Ce projet du CRES et du CRDI a permis de comprendre qu’il y a bel et bien une amélioration du taux de pénétration des TIC et de leur intensité d’utilisation dans les entreprises. En effet, plus de la moitié des entreprises de l’échantillon enquêté ont vu leurs dotations en TIC augmenter entre 2009 et 2011. Les chercheurs se sont penchés sur le rythme de diffusion et le degré d’utilisation des TIC dans les micros et très petites entreprises sénégalaises pour aboutir à ce résultat.
De même, a argumenté le directeur exécutif du CRES, l’analyse montre que ce sont la localisation géographique de l’entreprise, le niveau d’instruction du chef d’entreprise, l’expérience du chef d’entreprise, son chiffre d’affaire et son secteur d’activité qui se révèlent être les déterminants clés de l’accès des très petites entreprises aux TIC. En conséquence, une meilleure promotion de l’utilisation des TIC au sein des entreprises suppose des politiques aptes à faciliter l’accès des micros entrepreneurs aux facteurs techniques (en particulier, l’électricité), le relèvement du niveau de qualification des dirigeants des micros entreprises.
Dans le même sillage, il existe désormais une idée précise sur «TIC et conditions de vie des ménages». En effet, les études ont démontré que «l’accès aux TIC devient de plus en plus aisé pour toutes les couches des populations. Ensuite la possession de TIC diversifiés et leur utilisation intensive est en nette corrélation avec le niveau de vie. En effet, ce sont les ménages riches qui non seulement disposent le plus d’outils TIC, mais aussi les utilisent d’une façon plus productive, pour l’éducation, la création de revenus, la recherche d’informations, etc».
De même, a argumenté le directeur exécutif du CRES, l’analyse montre que ce sont la localisation géographique de l’entreprise, le niveau d’instruction du chef d’entreprise, l’expérience du chef d’entreprise, son chiffre d’affaire et son secteur d’activité qui se révèlent être les déterminants clés de l’accès des très petites entreprises aux TIC. En conséquence, une meilleure promotion de l’utilisation des TIC au sein des entreprises suppose des politiques aptes à faciliter l’accès des micros entrepreneurs aux facteurs techniques (en particulier, l’électricité), le relèvement du niveau de qualification des dirigeants des micros entreprises.
Dans le même sillage, il existe désormais une idée précise sur «TIC et conditions de vie des ménages». En effet, les études ont démontré que «l’accès aux TIC devient de plus en plus aisé pour toutes les couches des populations. Ensuite la possession de TIC diversifiés et leur utilisation intensive est en nette corrélation avec le niveau de vie. En effet, ce sont les ménages riches qui non seulement disposent le plus d’outils TIC, mais aussi les utilisent d’une façon plus productive, pour l’éducation, la création de revenus, la recherche d’informations, etc».
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