Malama Bacai Sanha n'a pas encore rejoint sa dernière demeure que ses héritiers se disputent déjà l'empire. L'opposition vient d'envoyer un signal clair : elle n'entend pas laisser le duo Raimundo Pereira-Carlos Gomes contrôler les institutions jusqu'à l'élection présidentielle sans rien dire.
Le président par intérim et le premier ministre sont alliés. Le second a construit depuis un an une stratégie visant à renforcer son influence au sein de l'appareil d'Etat. Il s'est entouré d'anciens militaires respectés, il dispose de soutiens internationaux et notamment de la puissance de feu de l'Angola qui a envoyé deux cent soldats à Bissau.
Carlos Gomes Junior a clairement l'ambition de succéder à Malam Bacaï Sanha. Mais il a face à lui une double opposition. Celle du PRS, d'abord, le parti de Koumba Yalla, très influent au sein des forces armées et qui agite la menace d'un démantèlement de l'armée par Carlos Gomes. Ce dernier est en effet le principal artisan d'une réforme souhaitée par les bailleurs de fonds, mais peu populaire au sein de la troupe. Au chapitre des coups bas, Carlos Gomes et Raimundo Pereira s'attendent à des attaques venues de leur propre parti le PAIGC (Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et des îles du Cap-Vert). Le parti est loin d'être homogène et l'aile favorable à Malam Bacai Sanha est en guerre ouverte avec Carlos Gomes accusé d'être trop proche de l'ancienne puissance coloniale, le Portugal.
Bref, l'avenir s'annonce complexe. Certains observateurs redoutent que la lutte politique n'entraine une destabilisation interne. destabilisation qui profiterait à l'armée.
Source: RFI
Le président par intérim et le premier ministre sont alliés. Le second a construit depuis un an une stratégie visant à renforcer son influence au sein de l'appareil d'Etat. Il s'est entouré d'anciens militaires respectés, il dispose de soutiens internationaux et notamment de la puissance de feu de l'Angola qui a envoyé deux cent soldats à Bissau.
Carlos Gomes Junior a clairement l'ambition de succéder à Malam Bacaï Sanha. Mais il a face à lui une double opposition. Celle du PRS, d'abord, le parti de Koumba Yalla, très influent au sein des forces armées et qui agite la menace d'un démantèlement de l'armée par Carlos Gomes. Ce dernier est en effet le principal artisan d'une réforme souhaitée par les bailleurs de fonds, mais peu populaire au sein de la troupe. Au chapitre des coups bas, Carlos Gomes et Raimundo Pereira s'attendent à des attaques venues de leur propre parti le PAIGC (Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et des îles du Cap-Vert). Le parti est loin d'être homogène et l'aile favorable à Malam Bacai Sanha est en guerre ouverte avec Carlos Gomes accusé d'être trop proche de l'ancienne puissance coloniale, le Portugal.
Bref, l'avenir s'annonce complexe. Certains observateurs redoutent que la lutte politique n'entraine une destabilisation interne. destabilisation qui profiterait à l'armée.
Source: RFI
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