La foule s'échappe du stade à Conakry, le 28 septembre 2009.
Amnesty International pointe du doigt plusieurs facteurs d’inquiétude. Il y a d’abord le maintien au pouvoir de militaires, acteurs du massacre du 28-septembre. Claude Pivi, ministre de la Sécurité présidentielle et Moussa Tiegboro Camara, chargé des services spéciaux, seraient impliqués dans des crimes.
L’organisation souligne également le rôle des pays étrangers. Ainsi, les armes utilisées lors des massacres auraient été fournies par l’Afrique du Sud et la France. Des gaz lacrymogènes, par exemple, auraient été exportés de France entre 2004 et 2008, à l’insu du Parlement. Selon AI, l’armée guinéenne aurait également été formée par la Chine, la France et d’autres pays, sans « garanties adéquates pour les droits de l’homme, malgré le passé de violations des droits de l'homme par ces unités depuis des décennies ».
Certes, la France a décidé de limiter sa coopération militaire à une simple assistance technique. Mais cette décision pourrait faire entorse à l’embargo sur les armes décidé par l’Union européenne en octobre dernier.
Amnesty International demande donc de vraies réformes des forces de sécurité guinéennes, à commencer par le jugement de responsables des événements du 28 septembre 2009. La communauté internationale doit aussi se limiter à assister ces reformes. Car pour l’heure, selon Amnesty International, « les gouvernements étrangers étaient plus soucieux de leurs propres intérêts que des droits du peuple guinéen ».
Le rapport affirme également que des compagnies privées et des personnes basées en Israël, dans les Emirats Arabes Unis et en Afrique du Sud ont été engagées pour fournir des services de sécurité au gouvernement guinéen en 2009. Ces compagnies et ces personnes on nié que leurs activités étaient illégales, mais on refusé de fournir des détails sur leurs actions en Guinée. Selon Amnesty International, plusieurs de ces personnes auraient été liées à la formation d’une nouvelle milice de jeunes guinéens, parmi lesquels se trouvent des enfants de moins de 18 ans, qui auraient reçu de l’entraînement de la part de Guinéens et d’étrangers, fin 2009.
L’organisation souligne également le rôle des pays étrangers. Ainsi, les armes utilisées lors des massacres auraient été fournies par l’Afrique du Sud et la France. Des gaz lacrymogènes, par exemple, auraient été exportés de France entre 2004 et 2008, à l’insu du Parlement. Selon AI, l’armée guinéenne aurait également été formée par la Chine, la France et d’autres pays, sans « garanties adéquates pour les droits de l’homme, malgré le passé de violations des droits de l'homme par ces unités depuis des décennies ».
Certes, la France a décidé de limiter sa coopération militaire à une simple assistance technique. Mais cette décision pourrait faire entorse à l’embargo sur les armes décidé par l’Union européenne en octobre dernier.
Amnesty International demande donc de vraies réformes des forces de sécurité guinéennes, à commencer par le jugement de responsables des événements du 28 septembre 2009. La communauté internationale doit aussi se limiter à assister ces reformes. Car pour l’heure, selon Amnesty International, « les gouvernements étrangers étaient plus soucieux de leurs propres intérêts que des droits du peuple guinéen ».
Le rapport affirme également que des compagnies privées et des personnes basées en Israël, dans les Emirats Arabes Unis et en Afrique du Sud ont été engagées pour fournir des services de sécurité au gouvernement guinéen en 2009. Ces compagnies et ces personnes on nié que leurs activités étaient illégales, mais on refusé de fournir des détails sur leurs actions en Guinée. Selon Amnesty International, plusieurs de ces personnes auraient été liées à la formation d’une nouvelle milice de jeunes guinéens, parmi lesquels se trouvent des enfants de moins de 18 ans, qui auraient reçu de l’entraînement de la part de Guinéens et d’étrangers, fin 2009.
Autres articles
-
Le Burkina Faso adopte une loi d’amnistie pour les auteurs du putsch de 2015
-
Guerre au Soudan: plus de 780 civils tués par des paramilitaires à El-Fasher, selon l'ONU
-
Guinée: la recherche des disparus du stade de N'Zérékoré se poursuit
-
Le Tchad demande un départ des forces françaises d’ici au 31 janvier 2025, des négociations en cours
-
Le président sortant du Haut conseil des Maliens de France emprisonné à Bamako depuis deux semaines