Situation personnelle
« J’étais freiné par une blessure qui a duré entre quatre et cinq mois. Là tout se passe bien, j’ai repris la compétition. Je joue tous les matchs avec mon club (Kuban Krasnodar). Ceux qui suivent le championnat russe savent que tout se passe bien pour moi. Là j’ai une offre d’Anzhi Makhachkala et du CSKA Moscou, mais mon club ne veut pas entendre parler d’un quelconque transfert me concernant. Il me reste un an de contrat et j’espère qu’avant la fin du mercato, les dirigeants reviendront à de meilleurs sentiments pour me laisser partir. »
La Russie, un handicap ?
« C’est vrai que sur le plan médiatique, nous sommes moins visible que les joueurs qui évoluent dans les championnats d’Europe de l’ouest. Je ne pense pas que cela soit un handicap, parce qu’en Russie, il y a pas mal de grands footballeurs qui sont souvent appelés à défendre les couleurs nationales. Même des remplaçants sont convoqués dans leurs pays. En ce qui me concerne j’aurai compris qu’on dise que je ne suis plus compétitif, mais tel n’est pas le cas. Je joue régulièrement et je marque des buts. Donc je pense que je dois revenir en sélection. Sincèrement je ne travaille que pour ça (...) . J’ai laissé mes empreintes dans le football russe mais comme je le dis, je pense qu’il est temps pour moi d’aller voir ailleurs pour continuer à grandir, même si je vais perdre de l’argent. Il me reste à disputer des matchs internationaux pour aspirer à l’Angleterre qui reste la destination privilégiée de presque tous les footballeurs ».
L’équipe nationale et moi
« Je suis un banlieusard qui a grandi entre Pikine Icotaf et Cité Lobat Fall. Là-bas, on ne vit que de football. Etant jeune, je marchais de Pikine au stade Leopold Sedar Senghor pour suivre les matchs des El Hadji Diouf, Aliou Cissé, Henri Camara et autres. J’ai grandi dans la difficulté. Je me rappelle pour aller voir l’équipe nationale jouer, on était obligé de jouer des matchs de quartier. C’est avec l’argent gagné au cours de ces rencontres qu’on parvenait à acheter nos billets pour la tribune virage. Donc si aujourd’hui, moi qui ai vécu tout cela, j’ai la chance de porter ce maillot national, je ne dois pas m’amuser avec. Ne serait-ce qu’entendre l’hymne national, je vous assure que je n’ai pas besoin d’être payé pour venir en équipe nationale ou qu’on m’achète le billet d’avion pour le stage. L’équipe nationale c’est le top .»
Mise à l’écart de la sélection
« Je ne sais pas trop pourquoi je suis écarté de la sélection. Je ne veux pas trop en parler. Mais le problème, c’est qu’on a l’impression que ceux qui ne jouent pas en Europe de l’Ouest sont lésés pour la sélection nationale. Et vraiment j’ai mal de constater cela. C’est comme si le ballon n’est pas rond partout où on joue au football. En Russie, il y a beaucoup de grands joueurs qui sont dans ce championnat et qui sont tout le temps appelés pour défendre les couleurs de leurs pays, surtout que nous avons un championnat d’un très bon niveau. Mes coéquipiers en club sont surpris de voir qu’à chaque match du Sénégal, je ne suis pas sélectionné. Je suis tout le temps laissé en rade. Mais avec l’arrivée d’Aliou Cissé, j’espère que les choses vont changer parce que lui, c’est quelqu’un qui jette un coup d’œil partout ».
Victime de la concurrence en équipe nationale ?
« (Rires). Non, la concurrence me fait grandir, elle est motivante. Elle me donne envie de me surpasser parce que sans la concurrence on devient fainéant. Donc je pense que la concurrence fait avancer les choses, mais à condition qu’elle soit saine. Un joueur sélectionné a le devoir de de mouiller le maillot national. La seule chose que je regrette c’est d’être loin aujourd’hui de ce groupe du Sénégal.
J’ai souvent mal au cœur en restant devant le poste téléviseur pour suivre les matchs du Sénégal. A chaque rencontre je suis triste car je me dis que ma place n’est pas au salon, mais plutôt sur la pelouse avec le maillot floqué de la tête de Lion. Mais je ne me décourage jamais, je me battrai pour revenir en sélection ».
« J’étais freiné par une blessure qui a duré entre quatre et cinq mois. Là tout se passe bien, j’ai repris la compétition. Je joue tous les matchs avec mon club (Kuban Krasnodar). Ceux qui suivent le championnat russe savent que tout se passe bien pour moi. Là j’ai une offre d’Anzhi Makhachkala et du CSKA Moscou, mais mon club ne veut pas entendre parler d’un quelconque transfert me concernant. Il me reste un an de contrat et j’espère qu’avant la fin du mercato, les dirigeants reviendront à de meilleurs sentiments pour me laisser partir. »
La Russie, un handicap ?
« C’est vrai que sur le plan médiatique, nous sommes moins visible que les joueurs qui évoluent dans les championnats d’Europe de l’ouest. Je ne pense pas que cela soit un handicap, parce qu’en Russie, il y a pas mal de grands footballeurs qui sont souvent appelés à défendre les couleurs nationales. Même des remplaçants sont convoqués dans leurs pays. En ce qui me concerne j’aurai compris qu’on dise que je ne suis plus compétitif, mais tel n’est pas le cas. Je joue régulièrement et je marque des buts. Donc je pense que je dois revenir en sélection. Sincèrement je ne travaille que pour ça (...) . J’ai laissé mes empreintes dans le football russe mais comme je le dis, je pense qu’il est temps pour moi d’aller voir ailleurs pour continuer à grandir, même si je vais perdre de l’argent. Il me reste à disputer des matchs internationaux pour aspirer à l’Angleterre qui reste la destination privilégiée de presque tous les footballeurs ».
L’équipe nationale et moi
« Je suis un banlieusard qui a grandi entre Pikine Icotaf et Cité Lobat Fall. Là-bas, on ne vit que de football. Etant jeune, je marchais de Pikine au stade Leopold Sedar Senghor pour suivre les matchs des El Hadji Diouf, Aliou Cissé, Henri Camara et autres. J’ai grandi dans la difficulté. Je me rappelle pour aller voir l’équipe nationale jouer, on était obligé de jouer des matchs de quartier. C’est avec l’argent gagné au cours de ces rencontres qu’on parvenait à acheter nos billets pour la tribune virage. Donc si aujourd’hui, moi qui ai vécu tout cela, j’ai la chance de porter ce maillot national, je ne dois pas m’amuser avec. Ne serait-ce qu’entendre l’hymne national, je vous assure que je n’ai pas besoin d’être payé pour venir en équipe nationale ou qu’on m’achète le billet d’avion pour le stage. L’équipe nationale c’est le top .»
Mise à l’écart de la sélection
« Je ne sais pas trop pourquoi je suis écarté de la sélection. Je ne veux pas trop en parler. Mais le problème, c’est qu’on a l’impression que ceux qui ne jouent pas en Europe de l’Ouest sont lésés pour la sélection nationale. Et vraiment j’ai mal de constater cela. C’est comme si le ballon n’est pas rond partout où on joue au football. En Russie, il y a beaucoup de grands joueurs qui sont dans ce championnat et qui sont tout le temps appelés pour défendre les couleurs de leurs pays, surtout que nous avons un championnat d’un très bon niveau. Mes coéquipiers en club sont surpris de voir qu’à chaque match du Sénégal, je ne suis pas sélectionné. Je suis tout le temps laissé en rade. Mais avec l’arrivée d’Aliou Cissé, j’espère que les choses vont changer parce que lui, c’est quelqu’un qui jette un coup d’œil partout ».
Victime de la concurrence en équipe nationale ?
« (Rires). Non, la concurrence me fait grandir, elle est motivante. Elle me donne envie de me surpasser parce que sans la concurrence on devient fainéant. Donc je pense que la concurrence fait avancer les choses, mais à condition qu’elle soit saine. Un joueur sélectionné a le devoir de de mouiller le maillot national. La seule chose que je regrette c’est d’être loin aujourd’hui de ce groupe du Sénégal.
J’ai souvent mal au cœur en restant devant le poste téléviseur pour suivre les matchs du Sénégal. A chaque rencontre je suis triste car je me dis que ma place n’est pas au salon, mais plutôt sur la pelouse avec le maillot floqué de la tête de Lion. Mais je ne me décourage jamais, je me battrai pour revenir en sélection ».
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