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Immigration clandestine : Sénégal pays de départ et de transit

L’Ong agora pour l’éducation aux droits de l’enfant et à la paix (Gra-Redep) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) comptent lutter contre l’émigration irrégulière et clandestine sur toutes ses formes. Selon une étude qu’elles ont présentée ce jeudi 6 juillet à Dakar, le Sénégal constitue le centre de gravité d’une circulation migratoire internationale dense.



Photo:tunisiawatch.rsfblog.org
Photo:tunisiawatch.rsfblog.org
Le Sénégal est identifié par l’Organisation internationale pour la migration comme à la fois un pays de départ, de destination et de transit. En, effet, selon l’OIM, les migrants des sous régions transitent par le Sénégal par voie terrestre ou maritime pour aller vers l’Europe. Ce phénomène a depuis quelques années, pris des dimensions inquiétantes au Sénégal, notamment avec la notion «Barça wala barsak». Les mineurs ne sont pas en reste. L’étude fait état de 37 mineurs de nationalité sénégalaise ayant rallié l’Italie en 2007.

Et d’après des données du ministère des Affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur en 2005 le nombre d’immigrés a atteint 650 000 mille à travers le monde, soit un taux de 5,6% de la population résidente. Dans la perspective de réduire ce taux élevé d’immigration irrégulière, l’OIM a mis en place des projets de micro finances, de même que des programmes de réinsertion socioprofessionnelle destinés aux potentiels candidats jeunes et mineurs.

Ain si, en prélude au lancement de la seconde phase de la campagne de sensibilisation et d’information sur les dangers de la migration irrégulière, prévu ce samedi 8 juillet à Guédiawaye, en collaboration avec l’OIM le groupe Agora pour l’éducation aux droits de l’enfant et à la paix a mené une campagne de sensibilisation au niveau des écoles du Sénégal.

Un concours de poésie et de plaidoyer dénommé «René Cassin» dans les régions de Dakar, Louga, Tamba Counda, Kaolack et Ziguinchor, où le fléau a plus d’ampleur, selon le groupe Agora, a permis de sensibiliser les élèves sur les risques liés à la migration irrégulière avec les pirogues de fortune notamment. Le même travail a été fait à l’endroit des maîtres et professeurs d’école, puisque les résultats des enquêtes révèlent qu’il y a des professeurs qui jouent le rôle de passeur selon le président du groupe, Gaspard Onokoko Onosal.



Ndeye Maty Diagne

Jeudi 6 Août 2009 - 18:07


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