Cela s’est passé en une fraction de secondes. Du bruit au niveau du box des accusés avant que des inconditionnels de Wade-fils dans la salle, ne fondent pas larmes, une parmi eux, pique une crise. Puis Wade-fils qui rectifie sa tenue, est convoqué à la barre, le président Henry Grégoire Diop de lui dire: «Vous ne pouvez en aucune façon, refuser de comparaître ». Le fils du président sortant est aussi invité à respecter la Cour tout comme les gardes pénitentiaires ». «Je vous demande de suspendre l’audience jusqu’à ce que je puisse constituer d’autres avocats », sert le célèbre détenu qui ne manque pas de dire à la Cour :
«Je viens d’être humilié, Monsieur le président ». «Je me suis fait tabasser dans le box des accusés. On m’a fait tomber… C’est la première fois que je suis menotté », dit Karim Wade qui précise que ses «avocats étaient en train d’expliquer la contribution du Plan Takkal ». Pour ainsi, prouver aux Sénégalais « que nous étions en train de travailler et non de nous enrichir ». «Vous avez toujours vos avocats. Ils ont le droit de ne pas se présenter dans la salle. Mais vous pouvez engager la responsabilité de vos avocats qui ne vous ont pas défendu… », sert la Cour.
« Vous avez mis mes avocats à la porte », réplique le fils du président sortant. « Nous en avons expulsé qu’un », rétorque la Cour à laquelle, le célèbre détenu dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis, demande une « suspension » du procès. Ce, «jusqu’à ce que je trouve des avocats ». la Cour donne alors au prévenu jusqu’à demain matin. Temps très court selon Karim qui réclame plus. « Au moins jusqu’à lundi », plaide me Borso Pouye, seule avocate de la défense à être présente. «Je n’étais pas au courant des incidents », dira-t-elle par ailleurs.
Wade-fils va plus loin : «Donner votre verdict, vous l’avez déjà. Condamnez-nous tout de suite ». Donnant leur avis sur la question, le parquet spécial soutenu par la partie civile, demande à la Cour de maintenir sa décision de suspendre jusqu’à demain. Selon les deux parties, il y a des témoins à entendre. Reprise du procès demain à 10 heures. Me Tamaro Seydi sera à la barre.
«Je viens d’être humilié, Monsieur le président ». «Je me suis fait tabasser dans le box des accusés. On m’a fait tomber… C’est la première fois que je suis menotté », dit Karim Wade qui précise que ses «avocats étaient en train d’expliquer la contribution du Plan Takkal ». Pour ainsi, prouver aux Sénégalais « que nous étions en train de travailler et non de nous enrichir ». «Vous avez toujours vos avocats. Ils ont le droit de ne pas se présenter dans la salle. Mais vous pouvez engager la responsabilité de vos avocats qui ne vous ont pas défendu… », sert la Cour.
« Vous avez mis mes avocats à la porte », réplique le fils du président sortant. « Nous en avons expulsé qu’un », rétorque la Cour à laquelle, le célèbre détenu dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis, demande une « suspension » du procès. Ce, «jusqu’à ce que je trouve des avocats ». la Cour donne alors au prévenu jusqu’à demain matin. Temps très court selon Karim qui réclame plus. « Au moins jusqu’à lundi », plaide me Borso Pouye, seule avocate de la défense à être présente. «Je n’étais pas au courant des incidents », dira-t-elle par ailleurs.
Wade-fils va plus loin : «Donner votre verdict, vous l’avez déjà. Condamnez-nous tout de suite ». Donnant leur avis sur la question, le parquet spécial soutenu par la partie civile, demande à la Cour de maintenir sa décision de suspendre jusqu’à demain. Selon les deux parties, il y a des témoins à entendre. Reprise du procès demain à 10 heures. Me Tamaro Seydi sera à la barre.
Autres articles
-
Campagne de distribution de médicaments contre les MTN : And Gueusseum appelle à l'engagement de ses membres
-
Sénégalais morts à l'étranger : le bilan s'élève à 22 (liste des morts par pays)
-
Mali : un ressortissant sénégalais tué à Kéniéba
-
Kaolack : plusieurs cantines ravagées par un incendie au marché Guedj
-
Vacances de Noël fixées au 24 décembre à 18h par l'Ucad : la Coordination des étudiants Catholiques parle d'un "manque de considération"