L'émir du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa al-Thani, s'est dit favorable à l'envoi de troupes arabes en Syrie afin de «mettre fin à la tuerie» dans le pays. AFP
« Un certain nombre de soldats devraient y aller pour mettre fin à la tuerie », dit l'émir Cheikh Hamad Ben Khalifa al-Thani dans l'extrait diffusé par la chaîne de télévision américaine CBS qui l'interrogeait sur le besoin d'envoyer des troupes arabes en Syrie.
Que le Qatar soit le premier pays arabe à s'avancer sur ce terrain n'est pas un hasard. Il s'était déjà très exposé lors de l'opération aérienne de l'Otan destinée à protéger les civils libyens de la répression de Mouammar Kadhafi. De plus, ses relations avec Damas se sont beaucoup dégradées ces derniers mois.
Mais ce qui pousse ce pays richissime - à l'influence hors de proportion avec sa maigre population - à évoquer l'hypothèse d'une intervention arabe en Syrie, c'est surtout l'impasse dans laquelle se trouve la mission d'observateurs de la Ligue arabe, mal préparée, impuissante à endiguer la violence, complètement encadrée par le régime, et dont le secrétaire général de l'Organisation convient qu'il faudra la réévaluer le week-end prochain.
Mais les velléités de type onusien du Qatar risquent de se heurter aux divisions arabes, qui avaient déjà empêché l'émirat d'en appeler au Conseil de sécurité de l'ONU sur le dossier syrien.
Si la mission d'observateurs continue à s'enliser loin de tout recours à une force d'interposition, il suffira à Damas d'attendre pour faire baisser la pression le mois de mars que le Qatar passe la main à la direction du conseil ministériel de la Ligue, à l'Irak, pays plus complaisant envers son redoutable voisin direct.
Source: RFI
Que le Qatar soit le premier pays arabe à s'avancer sur ce terrain n'est pas un hasard. Il s'était déjà très exposé lors de l'opération aérienne de l'Otan destinée à protéger les civils libyens de la répression de Mouammar Kadhafi. De plus, ses relations avec Damas se sont beaucoup dégradées ces derniers mois.
Mais ce qui pousse ce pays richissime - à l'influence hors de proportion avec sa maigre population - à évoquer l'hypothèse d'une intervention arabe en Syrie, c'est surtout l'impasse dans laquelle se trouve la mission d'observateurs de la Ligue arabe, mal préparée, impuissante à endiguer la violence, complètement encadrée par le régime, et dont le secrétaire général de l'Organisation convient qu'il faudra la réévaluer le week-end prochain.
Mais les velléités de type onusien du Qatar risquent de se heurter aux divisions arabes, qui avaient déjà empêché l'émirat d'en appeler au Conseil de sécurité de l'ONU sur le dossier syrien.
Si la mission d'observateurs continue à s'enliser loin de tout recours à une force d'interposition, il suffira à Damas d'attendre pour faire baisser la pression le mois de mars que le Qatar passe la main à la direction du conseil ministériel de la Ligue, à l'Irak, pays plus complaisant envers son redoutable voisin direct.
Source: RFI
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