La Coordination des Associations de Presse se félicite «du succès retentissant de la marche du 3 mai 2017, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Placée sous le slogan «La Liberté de la presse menacée au Sénégal», elle a permis, dans un front unitaire, d’unir les travailleurs des médias et le patronat de la presse, pour alerter l’opinion nationale et internationale sur la crise profonde, qui secoue un secteur névralgique de la démocratie, pour la stabilité politique et sociale du pays».
Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, Bacary Domingo Mané et Cie saluent «le soutien apporté par ses partenaires de la société civile, les centrales syndicales, les partis politiques et diverses organisations». Avant de se féliciter «particulièrement de la forte mobilisation de la corporation avec la présence massive des journalistes, techniciens, photographes, cameramen, chefs d’entreprise. Elle remercie tous les Sénégalais qui ont pris part à cette manifestation pour marquer leur soutien à une presse forte, pour le renforcement de la démocratie au Sénégal».
«Cela a été une occasion historique pour les acteurs des médias d’attirer l’attention de la Nation sur la situation de crise aiguë et de danger pour le pays dans laquelle est plongée la presse. Simplement parce qu’elle est fragilisée dans ses fondements économique, moral et social», soutiennent les journalistes qui prennent «l’opinion nationale et internationale à témoin» car «depuis la marche à l’issue de laquelle le Mémorandum a été remis aux autorités, il n’y a eu aucune réaction. C’est un mépris total, malgré les promesses et les relances pour obtenir une date de démarrage des négociations».
«Pire, en guise de représailles, l’Etat a bloqué l’aide à la presse. Ni plus, ni moins ! Or, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, selon les autorités du Ministère de la Culture et de la Communication, tout est déjà bouclé depuis mi-avril. Et elles ont même fait dire au Président de la République, le 1er Mai 2017, lors de la Cérémonie de remise des cahiers de doléances, que l’Aide à la presse est en train d’être distribuée. L’attitude des autorités étatiques montre aujourd’hui que tous les contacts noués avec les membres de la CAP et toutes les initiatives prises à la veille de la Marche du 3 Mai, n’avaient pour objectif que d’empêcher celle-ci. Or, faut-il le rappeler, l’aide à la presse est consacrée par une loi votée et promulguée. En attendant son remplacement par un Fonds de Développement de la Presse, organisé par le Code, l’Aide à la Presse devra être distribuée», fulmine la CAP qui insiste sur le «respect et à l’application de la loi qui fait obligation au Ministre de publier un arrêté de répartition».
Dans cet ordre d’idées, la CAP réaffirme «son engagement à aller jusqu’au bout de ce combat de principe et légitime pour toute une corporation. À cet effet, elle remet au goût du jour les 7 points de son Mémorandum». Et, «face au mépris des autorités du ministère de la communication», la CAP interpelle «directement le chef de l’Etat et le Premier ministre. Elle reste convaincue qu’il faut une volonté politique pour une solution durable face à cette crise aiguë de la presse Sénégalaise…».
«A la place des engagements qui, depuis longtemps, restent à l’état de promesses», la CAP attend «des actes forts, mais surtout un agenda pour des négociations sur les sept points du Mémorandum». La CAP va dévoiler, lors d’une conférence de presse qui sera organisée dans les jours à venir, son deuxième Plan d’actions. Aussi, appelle-t-elle «tous les acteurs des médias à la mobilisation et tient-elle à ce que ledit Plan soit très inclusif et participatif».
Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, Bacary Domingo Mané et Cie saluent «le soutien apporté par ses partenaires de la société civile, les centrales syndicales, les partis politiques et diverses organisations». Avant de se féliciter «particulièrement de la forte mobilisation de la corporation avec la présence massive des journalistes, techniciens, photographes, cameramen, chefs d’entreprise. Elle remercie tous les Sénégalais qui ont pris part à cette manifestation pour marquer leur soutien à une presse forte, pour le renforcement de la démocratie au Sénégal».
«Cela a été une occasion historique pour les acteurs des médias d’attirer l’attention de la Nation sur la situation de crise aiguë et de danger pour le pays dans laquelle est plongée la presse. Simplement parce qu’elle est fragilisée dans ses fondements économique, moral et social», soutiennent les journalistes qui prennent «l’opinion nationale et internationale à témoin» car «depuis la marche à l’issue de laquelle le Mémorandum a été remis aux autorités, il n’y a eu aucune réaction. C’est un mépris total, malgré les promesses et les relances pour obtenir une date de démarrage des négociations».
«Pire, en guise de représailles, l’Etat a bloqué l’aide à la presse. Ni plus, ni moins ! Or, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, selon les autorités du Ministère de la Culture et de la Communication, tout est déjà bouclé depuis mi-avril. Et elles ont même fait dire au Président de la République, le 1er Mai 2017, lors de la Cérémonie de remise des cahiers de doléances, que l’Aide à la presse est en train d’être distribuée. L’attitude des autorités étatiques montre aujourd’hui que tous les contacts noués avec les membres de la CAP et toutes les initiatives prises à la veille de la Marche du 3 Mai, n’avaient pour objectif que d’empêcher celle-ci. Or, faut-il le rappeler, l’aide à la presse est consacrée par une loi votée et promulguée. En attendant son remplacement par un Fonds de Développement de la Presse, organisé par le Code, l’Aide à la Presse devra être distribuée», fulmine la CAP qui insiste sur le «respect et à l’application de la loi qui fait obligation au Ministre de publier un arrêté de répartition».
Dans cet ordre d’idées, la CAP réaffirme «son engagement à aller jusqu’au bout de ce combat de principe et légitime pour toute une corporation. À cet effet, elle remet au goût du jour les 7 points de son Mémorandum». Et, «face au mépris des autorités du ministère de la communication», la CAP interpelle «directement le chef de l’Etat et le Premier ministre. Elle reste convaincue qu’il faut une volonté politique pour une solution durable face à cette crise aiguë de la presse Sénégalaise…».
«A la place des engagements qui, depuis longtemps, restent à l’état de promesses», la CAP attend «des actes forts, mais surtout un agenda pour des négociations sur les sept points du Mémorandum». La CAP va dévoiler, lors d’une conférence de presse qui sera organisée dans les jours à venir, son deuxième Plan d’actions. Aussi, appelle-t-elle «tous les acteurs des médias à la mobilisation et tient-elle à ce que ledit Plan soit très inclusif et participatif».
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