La capitale de la République centrafricaine, Bangui, est sous tension alors que les responsables de la rébellion Seleka font état de raids, ce matin, de la garde présidentielle dans des quartiers de la capitale où sont logées des familles de rebelles. Le porte-parole de la Seleka affirme que des enfants ont été molestés, des personnes âgées torturées. Eric Massi dénonce par ailleurs des distributions de fusils-mitrailleurs à des jeunes membres de comités de vigilance à Bangui.
Le gouvernement a démenti ces accusations des rebelles, qui se sont engagés à observer une trêve aujourd'hui le temps de la visite à Bangui, du président en exercice de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi. Son avion a décollé de Cotonou, il vient de se poser à Bangui en ce début d'après-midi. Les rebelles souhaitent que la question du départ du président François Bozizé soit évoquée ce dimanche 30 décembre. Ils n'excluent plus désormais de marcher sur Bangui.
Le gouvernement, de son côté dénonce un double langage des rebelles. Le ministre de l'Administration du territoire Josué Binoua, soutient que la rébellion invente des prétextes pour poursuivre ses offensives. Il estime que les rebelles ont manqué à leurs engagements et espère que l'Union africaine saura en tirer les conséquences aujourd'hui. La tâche de Yayi Boni semble particulièrement délicate dans ce contexte, tant les positions des parties au conflit semblent inconciliables. Le gouvernement estime qu'il est « irresponsable et indigne » d'évoquer le départ de François Bozizé.
Sur le terrain militaire quelle est la situation ?
Les rebelles sont positionnés à Sibut, à 160 kilomètres au nord de Bangui. La force multinationale d'Afrique centrale, la Fomac et les troupes gouvernementales sont repliées sur le même axe routier à Damara, à 65 kilomètres de la capitale. Damara est le dernier verrou stratégique sur la route de Bangui. Le commandant de la Fomac, le général Jean-Félix Agaka, a déclaré que ses forces ne reculeraient plus, et qu'elles répliqueraient à toute offensive rebelle. La rébellion Seleka s'est engagée de son côté à observer une trêve ce 30 décembre mais la situation est très évolutive en République centrafricaine.
Le gouvernement a démenti ces accusations des rebelles, qui se sont engagés à observer une trêve aujourd'hui le temps de la visite à Bangui, du président en exercice de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi. Son avion a décollé de Cotonou, il vient de se poser à Bangui en ce début d'après-midi. Les rebelles souhaitent que la question du départ du président François Bozizé soit évoquée ce dimanche 30 décembre. Ils n'excluent plus désormais de marcher sur Bangui.
Le gouvernement, de son côté dénonce un double langage des rebelles. Le ministre de l'Administration du territoire Josué Binoua, soutient que la rébellion invente des prétextes pour poursuivre ses offensives. Il estime que les rebelles ont manqué à leurs engagements et espère que l'Union africaine saura en tirer les conséquences aujourd'hui. La tâche de Yayi Boni semble particulièrement délicate dans ce contexte, tant les positions des parties au conflit semblent inconciliables. Le gouvernement estime qu'il est « irresponsable et indigne » d'évoquer le départ de François Bozizé.
Sur le terrain militaire quelle est la situation ?
Les rebelles sont positionnés à Sibut, à 160 kilomètres au nord de Bangui. La force multinationale d'Afrique centrale, la Fomac et les troupes gouvernementales sont repliées sur le même axe routier à Damara, à 65 kilomètres de la capitale. Damara est le dernier verrou stratégique sur la route de Bangui. Le commandant de la Fomac, le général Jean-Félix Agaka, a déclaré que ses forces ne reculeraient plus, et qu'elles répliqueraient à toute offensive rebelle. La rébellion Seleka s'est engagée de son côté à observer une trêve ce 30 décembre mais la situation est très évolutive en République centrafricaine.
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