Cette mesure ne doit inquiéter personne car elle est une longue revendication du peuple sénégalais. Etant donné que les nouvelles autorités de la République du Sénégal ont opté pour « un Gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple ».
C’est pour dire effectivement que ce gouvernement est à l’écoute des populations. Cette loi revêt un caractère populaire et légitime.
En outre la définition de la politique Extérieure du Sénégal doit donner à notre pays une crédibilité basée sur le respect des droits de l’homme. C’est aussi la vision du chef de l’état que traduit fidèlement son Ministre des Affaires Etrangères.
L’essentiel est que la réciprocité soit encadrée par des mesures d’accompagnement efficaces et efficientes à l’instar de ces Etats occidentaux.
Certes, la lenteur de notre administration avec laquelle il faut rompre, l’insuffisance de nos représentations consulaires, l’inassiduité et l’absentéisme de nos compatriotes dans les ambassades qu’il faut combattre, peuvent être des raisons pour s’inquiéter et s’interroger sur la pertinence de cette mesure. Mais le professionnalisme et la qualification de nos diplomates ne sont plus à démontrer. Avec le nouveau Ministre des Affaires Etrangères Monsieur Mankeur NDIAYE, diplomate chevronné et émérite, l’espoir est permis ; car, Il est capable de redorer le blason et de redonner à notre diplomatie son lustre d’antan à telle enseigne que cette réciprocité ne constituera pas un frein à l’investissement au Sénégal en général et au Tourisme en particulier.
L’obstacle majeur du tourisme au sénégalais est d’ordre budgétaire. Le montant annuel (moins de 3 milliards) alloué au tourisme est faible et dérisoire pour une activité qui constitue le deuxième secteur pourvoyeur de devises nationales. Cette enveloppe sert juste à assurer le budget de fonctionnement des structures administratives et parapubliques du tourisme. Par conséquent le montant alloué à la promotion devient très faible et réduit considérablement les chances de la visibilité de la Destination Sénégal devant ses concurrents du Maghreb et des autres pays de la sous-région.
La réciprocité des visas ne peut être un frein au développement du tourisme durable et responsable au Sénégal. Il suffit juste de mettre en place des mécanismes susceptibles de répondre aux exigences des voyagistes, des compagnies aériennes et des touristes.
Bien au contraire cette mesure peut booster le secteur touristique au Sénégal si une partie des fonds recouvrés (30% par exemple) serait affectée au budget du tourisme. Cette somme pourrait contribuer à la politique de communication, à la promotion, à l’ouverture ou la réouverture des bureaux et offices de tourisme dans certains pays émetteurs. Cette collecte de fonds pourrait également servir à la création de centres de formations touristiques, à la sensibilisation des populations locales, à l’entretien, à la protection , à la préservation des sites touristiques et au renforcement des moyens de la Police touristique du Sénégal.
La seconde difficulté du tourisme sénégalais réside dans la cherté des billets d’avions et des hôtels. Le transport aérien constitue le talon d’Achille de l’activité touristique au Sénégal. La billetterie impose aux voyageurs des taxations inadmissibles et inexprimables. Personne ne saurait la quintessence, l’utilité, la destination encore moins l’utilisation des ces taxes (RDIA). On sait qu’elle est la résultante d’une véritable politique de gabegie et de magouille instaurée par le défunt régime. Ces taxes doivent être révisées par le régime actuel pour rendre plus compétitive la destination Sénégal.
La réciprocité des visas est un atout pour qui veut faire au Sénégal, un Tourisme Haut de gamme. La filtration des entrées touristiques : renforce le tourisme durable, assure la sécurisation des sites touristiques et rehausse l’exploitation rationnelle de nos potentialités touristiques. Contrairement au tourisme de masses qui est une source de certains fléaux qui gangrènent le tourisme international.
La finalité du tourisme pour les pays récepteurs est de faire en sorte que les touristes soient de véritables consommateurs.
C’est pourquoi, la majorité des sénégalais et des promoteurs touristiques préfèrent une minorité qualitative de touristes qui consomment qu’une majorité quantitative de visiteurs qui ne consomment pas, qui polluent nos sites et spolient nos valeurs culturelles et sociales.
Hormis, la réciprocité des visas, l’Etat du Sénégal vient de satisfaire une vieille doléance longtemps posée sur la table par les promoteurs hôteliers. Il s’agit : de la cession des titres fonciers de la SAPCO aux hôteliers. Ceci, est une grande avancée pour l’essor touristique au Sénégal.
Avec ces titres fonciers, les hôteliers pourront mobiliser d’importants fonds auprès des bailleurs ou des banques pour améliorer la qualité des services proposés. Ces nouvelles attributions foncières leur serviront de garanties, de gages et d’hypothèques. Elles donnent plus de crédibilité et de confiance aux promoteurs touristiques devant les institutions financières nationales et internationales.
La nouvelle desserte du charter CORSAIR est un grain d’espoir pour la promotion et la fréquentation de la Destination Sénégal. Ce charter soulage les tours opérateurs et augmente le flux d’arrivées et de départ des touristes. Ce genre d’initiative, une fois démultiplié, favoriserait la charterisation de l’espace aérien sénégalais, casserait le monopole de certaines compagnies, diversifierait l’offre aérienne et rendrait accessibles les tarifs aux voyageurs.
Les nouvelles mesures prises par le gouvernement de MACKY SALL dans le secteur touristique donnent de l’espoir, mais il reste beaucoup à faire pour assainir et relancer le Tourisme Sénégalais.
Pap. TOURE
Diplômé de Tourisme
Directeur Exécutif National Jëf Jël
Membres BBY Dagana
tourepape69@hotmail.com
C’est pour dire effectivement que ce gouvernement est à l’écoute des populations. Cette loi revêt un caractère populaire et légitime.
En outre la définition de la politique Extérieure du Sénégal doit donner à notre pays une crédibilité basée sur le respect des droits de l’homme. C’est aussi la vision du chef de l’état que traduit fidèlement son Ministre des Affaires Etrangères.
L’essentiel est que la réciprocité soit encadrée par des mesures d’accompagnement efficaces et efficientes à l’instar de ces Etats occidentaux.
Certes, la lenteur de notre administration avec laquelle il faut rompre, l’insuffisance de nos représentations consulaires, l’inassiduité et l’absentéisme de nos compatriotes dans les ambassades qu’il faut combattre, peuvent être des raisons pour s’inquiéter et s’interroger sur la pertinence de cette mesure. Mais le professionnalisme et la qualification de nos diplomates ne sont plus à démontrer. Avec le nouveau Ministre des Affaires Etrangères Monsieur Mankeur NDIAYE, diplomate chevronné et émérite, l’espoir est permis ; car, Il est capable de redorer le blason et de redonner à notre diplomatie son lustre d’antan à telle enseigne que cette réciprocité ne constituera pas un frein à l’investissement au Sénégal en général et au Tourisme en particulier.
L’obstacle majeur du tourisme au sénégalais est d’ordre budgétaire. Le montant annuel (moins de 3 milliards) alloué au tourisme est faible et dérisoire pour une activité qui constitue le deuxième secteur pourvoyeur de devises nationales. Cette enveloppe sert juste à assurer le budget de fonctionnement des structures administratives et parapubliques du tourisme. Par conséquent le montant alloué à la promotion devient très faible et réduit considérablement les chances de la visibilité de la Destination Sénégal devant ses concurrents du Maghreb et des autres pays de la sous-région.
La réciprocité des visas ne peut être un frein au développement du tourisme durable et responsable au Sénégal. Il suffit juste de mettre en place des mécanismes susceptibles de répondre aux exigences des voyagistes, des compagnies aériennes et des touristes.
Bien au contraire cette mesure peut booster le secteur touristique au Sénégal si une partie des fonds recouvrés (30% par exemple) serait affectée au budget du tourisme. Cette somme pourrait contribuer à la politique de communication, à la promotion, à l’ouverture ou la réouverture des bureaux et offices de tourisme dans certains pays émetteurs. Cette collecte de fonds pourrait également servir à la création de centres de formations touristiques, à la sensibilisation des populations locales, à l’entretien, à la protection , à la préservation des sites touristiques et au renforcement des moyens de la Police touristique du Sénégal.
La seconde difficulté du tourisme sénégalais réside dans la cherté des billets d’avions et des hôtels. Le transport aérien constitue le talon d’Achille de l’activité touristique au Sénégal. La billetterie impose aux voyageurs des taxations inadmissibles et inexprimables. Personne ne saurait la quintessence, l’utilité, la destination encore moins l’utilisation des ces taxes (RDIA). On sait qu’elle est la résultante d’une véritable politique de gabegie et de magouille instaurée par le défunt régime. Ces taxes doivent être révisées par le régime actuel pour rendre plus compétitive la destination Sénégal.
La réciprocité des visas est un atout pour qui veut faire au Sénégal, un Tourisme Haut de gamme. La filtration des entrées touristiques : renforce le tourisme durable, assure la sécurisation des sites touristiques et rehausse l’exploitation rationnelle de nos potentialités touristiques. Contrairement au tourisme de masses qui est une source de certains fléaux qui gangrènent le tourisme international.
La finalité du tourisme pour les pays récepteurs est de faire en sorte que les touristes soient de véritables consommateurs.
C’est pourquoi, la majorité des sénégalais et des promoteurs touristiques préfèrent une minorité qualitative de touristes qui consomment qu’une majorité quantitative de visiteurs qui ne consomment pas, qui polluent nos sites et spolient nos valeurs culturelles et sociales.
Hormis, la réciprocité des visas, l’Etat du Sénégal vient de satisfaire une vieille doléance longtemps posée sur la table par les promoteurs hôteliers. Il s’agit : de la cession des titres fonciers de la SAPCO aux hôteliers. Ceci, est une grande avancée pour l’essor touristique au Sénégal.
Avec ces titres fonciers, les hôteliers pourront mobiliser d’importants fonds auprès des bailleurs ou des banques pour améliorer la qualité des services proposés. Ces nouvelles attributions foncières leur serviront de garanties, de gages et d’hypothèques. Elles donnent plus de crédibilité et de confiance aux promoteurs touristiques devant les institutions financières nationales et internationales.
La nouvelle desserte du charter CORSAIR est un grain d’espoir pour la promotion et la fréquentation de la Destination Sénégal. Ce charter soulage les tours opérateurs et augmente le flux d’arrivées et de départ des touristes. Ce genre d’initiative, une fois démultiplié, favoriserait la charterisation de l’espace aérien sénégalais, casserait le monopole de certaines compagnies, diversifierait l’offre aérienne et rendrait accessibles les tarifs aux voyageurs.
Les nouvelles mesures prises par le gouvernement de MACKY SALL dans le secteur touristique donnent de l’espoir, mais il reste beaucoup à faire pour assainir et relancer le Tourisme Sénégalais.
Pap. TOURE
Diplômé de Tourisme
Directeur Exécutif National Jëf Jël
Membres BBY Dagana
tourepape69@hotmail.com
Autres articles
-
Un projet de loi de finances conforme aux objectifs de sécurité et souveraineté alimentaire (PAR DJIBRIL BA )
-
Le Sénégal entre crise de la dette et souveraineté économique (Abdoul Aly Kane)
-
Macron en quête de soutien en Afrique amorce une série de visites sous tension à Djibouti et en Éthiopie
-
Réponse à Papa Malick NDOUR (Par Mady CISSÉ)
-
Lettre au Président Diomaye (Par Samba Diouldé Thiam)