Le président de l’Assemblée nationale n’est pas du tout content. Et Moustapha Niasse ne mâche pas ses mots à l’endroit des députés absents à la séance. «Comment cela peut-il s’expliquer ? Des députés font l’effort de venir. Il s’agit du budget de la Nation. Il y en a qui vont arriver à 18 heures et partir à 18h20. Est-ce que c’est normal ça ? Nous devons nous respecter et respecter la Nation, respecter le peuple. Et si cela continue, on va mettre un registre pour que les députés émargent quand ils viennent et ressortent. Est-ce qu’il est normal que quarante (40) députés travaillent pour 110 députés. Monsieur le président Abdoulaye Makhtar, Madame la présidente, je vous demande de m’aider pour qu’à la prochaine réunion du bureau nous posions le problème de la présence des vice-présidents et des députés lors des séances. Cela fait plus d’une heure que j’attends dans mon bureau. A chaque fois, on attend, on attend et le gouvernement n’est jamais en retard. On a jamais attendu un ministre, jamais », tance le leader de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP).
Moustapha Niasse persiste et signe : « Nous poserons le problème à la prochaine réunion du bureau ». Le président de l’Assemblée nationale a tenu ces propos ce mercredi même, tout à l’heure à l’entame du vote du budget du ministère de la Promotion des Investissements.
Moustapha Niasse persiste et signe : « Nous poserons le problème à la prochaine réunion du bureau ». Le président de l’Assemblée nationale a tenu ces propos ce mercredi même, tout à l’heure à l’entame du vote du budget du ministère de la Promotion des Investissements.
Autres articles
-
Fonds Force Covid-19 : Tange Tandian sous contrôle judiciaire
-
Bassirou Diomaye Faye reçoit Hu Chunhua pour consolider le partenariat sino-sénégalais
-
Vers la création d’une chaîne parlementaire au Sénégal : Malick Ndiaye en dévoile les contours
-
Renforcement de la chaîne d’approvisionnement régionale : Maersk a inauguré un entrepôt logistique de dernière génération à Dakar
-
Rapport de la Cour des comptes : le procureur financier justifie l’ouverture de poursuites pénales