Les trois présidents de la République du Sénégal (Montage PressAfrik)
«Les présidents de la République qui cessent leurs fonctions après avoir accompli au moins un mandat, reçoivent une dotation annuelle égale au traitement afférent à l’indice le plus élevé attribué aux agents de l’État ». Voilà ce que dit le texte de loi voté à l’Assemblée nationale le 29 janvier 1981 et intitulé « Dotation des anciens présidents de la République ».
C’est suite au départ du pouvoir, la même année, de l’ancien président de la République, Léopold Sédar Senghor, qu’un groupe de députés a pris cette initiative, en posant sur la table du président de l’Assemblée nationale une proposition de loi, pour combler le vide à ce niveau. Pour éviter que celui qui fut le premier des Sénégalais ne se trouve dans une situation qui ne reflète guère les fonctions occupées. Ainsi, parmi les avantages, il bénéficie, comme le précise le texte, d’une « dotation annuelle égale au traitement afférent à l’indice le plus élevé attribué aux agents de l’État ». Et que cet indice correspond à celui attribué aux inspecteurs d’Etat ( le corps de l’Etat le mieux payé), en somme, c’est l’indemnité la plus élevée allouée aux agents de l’État.
Désormais, depuis Léopold Sédar Senghor, les anciens présidents de la République, comme c’est le cas présentement pour Abdoulaye Wade et Abdou Diouf, devraient avoir à leur disposition des véhicules de fonction. Pour son déplacement à l’étranger, quelle que soit la partie du monde où l’ancien président de la République se rend, c’est l’Etat du Sénégal, pour ne pas dire le contribuable, qui paie la note. Il bénéficie aussi de soins médicaux sans limite. L’ancien président de la République dispose également de services d’aide de camp et d’un secrétariat. L’Etat lui trouve une résidence, ainsi que des prestations en nature correspondantes. Mieux, il a à sa disposition des domestiques, chauffeurs, une garde rapprochée et un personnel de sécurité. Même en cas de décès, sa famille en profite.
C’est ainsi que la moitié de l’allocation est versée à sa veuve. Et si cette dernière venait à quitter ce monde, ce sont ses petits enfants mineurs qui bénéficieront de cette demi-pension.
Bacary Domingo Mané (Sud quotidien)
C’est suite au départ du pouvoir, la même année, de l’ancien président de la République, Léopold Sédar Senghor, qu’un groupe de députés a pris cette initiative, en posant sur la table du président de l’Assemblée nationale une proposition de loi, pour combler le vide à ce niveau. Pour éviter que celui qui fut le premier des Sénégalais ne se trouve dans une situation qui ne reflète guère les fonctions occupées. Ainsi, parmi les avantages, il bénéficie, comme le précise le texte, d’une « dotation annuelle égale au traitement afférent à l’indice le plus élevé attribué aux agents de l’État ». Et que cet indice correspond à celui attribué aux inspecteurs d’Etat ( le corps de l’Etat le mieux payé), en somme, c’est l’indemnité la plus élevée allouée aux agents de l’État.
Désormais, depuis Léopold Sédar Senghor, les anciens présidents de la République, comme c’est le cas présentement pour Abdoulaye Wade et Abdou Diouf, devraient avoir à leur disposition des véhicules de fonction. Pour son déplacement à l’étranger, quelle que soit la partie du monde où l’ancien président de la République se rend, c’est l’Etat du Sénégal, pour ne pas dire le contribuable, qui paie la note. Il bénéficie aussi de soins médicaux sans limite. L’ancien président de la République dispose également de services d’aide de camp et d’un secrétariat. L’Etat lui trouve une résidence, ainsi que des prestations en nature correspondantes. Mieux, il a à sa disposition des domestiques, chauffeurs, une garde rapprochée et un personnel de sécurité. Même en cas de décès, sa famille en profite.
C’est ainsi que la moitié de l’allocation est versée à sa veuve. Et si cette dernière venait à quitter ce monde, ce sont ses petits enfants mineurs qui bénéficieront de cette demi-pension.
Bacary Domingo Mané (Sud quotidien)
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