C’est à grand renfort de publicité que l’opérateur historique des télécommunications du Sénégal a lancé la 4G. Orange a ainsi tiré la couverture de son côté se targuant d’être le premier opérateur à tester cette solution Internet haut débit au Sénégal. Seulement, ce qu’elle a oublié de préciser, c’est que cette phase test a été autorisée gracieusement aux trois opérateurs par l’Agence de Régulation des Télécommunications (ARTP). Cela a même fait l’objet d’un communiqué parvenu à la rédaction de PressAfrik.com. «Dans le but de promouvoir l’innovation et permettre à notre pays d’être toujours pionnier en matière de développement de nouveaux services de télécommunications et de TIC, l’ARTP a octroyé des autorisations temporaires aux trois opérateurs de téléphonie titulaires de licence au Sénégal (Sonatel, Sentel Gsm et Expresso), pour leur permettre de tester les nouveaux services mobiles 4G. Les tests se dérouleront jusqu’au 31 décembre 2014 et pendant cette période, l’utilisation des ressources spectrales par les opérateurs sera gratuite».
Si Orange a agi de la sorte, elle a surtout voulu éviter le coup de la 3G. Expresso son principal rival, lui avait damé le pion en 2009. En effet, Orange a été pourtant le premier opérateur à tester cette solution en septembre 2008 avec un groupe de journalistes et d’utilisateurs ambassadeurs. Mais en 2009 moins d’un an après son installation, Expresso a organisé en grande pompe, une cérémonie et fait tout un tintamarre pour le lancement de la 3G sous la présidence effective du président de la République d’alors, Abdoulaye Wade. Ce qui avait fait vraiment mal au top management de la Sonatel et avait fini par créer un malaise entre Sonatel et le pouvoir de l’époque.
Depuis cet épisode, ces deux opérateurs se livrent à une guerre sans merci. Chacun tient à lancer un produit avant l’autre. Chacun tient à gagner naturellement plus de parts de marché que l’autre. Expresso s’était positionné sur le Iphone 5 et Orange a pris la revanche sur la Galaxy S4.
Pour ce qui concerne la 4G, Orange n’a pas l’exclusivité. L’ARTP a tenu à signaler qu’aux «termes de cette phase pilote, chacun des opérateurs communiquera à l’ARTP un rapport d’évaluation détaillé portant notamment sur la qualité de service».
Par la suite, a ajouté le communiqué, «le Gouvernement du Sénégal étudiera les modalités d’attribution des licences 4G aux opérateurs existants et/ou à de nouveaux opérateurs, en privilégiant notamment, la couverture nationale du territoire et la qualité de service».
Si Orange a agi de la sorte, elle a surtout voulu éviter le coup de la 3G. Expresso son principal rival, lui avait damé le pion en 2009. En effet, Orange a été pourtant le premier opérateur à tester cette solution en septembre 2008 avec un groupe de journalistes et d’utilisateurs ambassadeurs. Mais en 2009 moins d’un an après son installation, Expresso a organisé en grande pompe, une cérémonie et fait tout un tintamarre pour le lancement de la 3G sous la présidence effective du président de la République d’alors, Abdoulaye Wade. Ce qui avait fait vraiment mal au top management de la Sonatel et avait fini par créer un malaise entre Sonatel et le pouvoir de l’époque.
Depuis cet épisode, ces deux opérateurs se livrent à une guerre sans merci. Chacun tient à lancer un produit avant l’autre. Chacun tient à gagner naturellement plus de parts de marché que l’autre. Expresso s’était positionné sur le Iphone 5 et Orange a pris la revanche sur la Galaxy S4.
Pour ce qui concerne la 4G, Orange n’a pas l’exclusivité. L’ARTP a tenu à signaler qu’aux «termes de cette phase pilote, chacun des opérateurs communiquera à l’ARTP un rapport d’évaluation détaillé portant notamment sur la qualité de service».
Par la suite, a ajouté le communiqué, «le Gouvernement du Sénégal étudiera les modalités d’attribution des licences 4G aux opérateurs existants et/ou à de nouveaux opérateurs, en privilégiant notamment, la couverture nationale du territoire et la qualité de service».
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