L’incident témoigne du climat qui règne actuellement dans la région du Sahel. Ces drones, très utilisés en matière de surveillance par les puissances occidentales, servent notamment à se renseigner sur les déplacements des groupes armés qui opèrent dans la bande sahélienne.
Les drones au Sahel, une nouveauté ?
Les services occidentaux sont très actifs dans la sous-région du Sahel. Mais, longtemps réservée à des zones comme le Pakistan ou l’Iran, l’utilisation par ces mêmes services de drones se développe au Sahel. Pour l’heure, ni les Etats-Unis, fournisseurs de ces drones Predator, ni la France qui en possède quelques-uns, n’ont exprimé le moindre mot à ce sujet.
Des sources ont indiqué que ces engins volants étaient aussi utilisés pour rendre comptes des circulations du Mouvement de libération de l’Azawad (MNLA) et d’Al-Qaïda au Nord du Mali. Ils auraient commencé à survoler le territoire après la chute de Kadhafi, pendant la présence des forces américaines et françaises. L’Algérie, qui a plus de 1 300 kilomètres de frontière avec le Mali, a interdit à ces deux pays de faire voler leurs drones au-dessus de son territoire.
Ces drones pourraient aussi être un moyen de localiser les otages aux mains des groupes terroristes. Actuellement, une douzaine de personnes est gardée prisonnière par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
Source: afrik.com