Dr Serigne Guèye Diop, ministre de l’Industrie et du Commerce, a fait le point sur l’évaluation de la politique industrielle. Selon l’invité de l’émission Jury du Dimanche sur Iradio, de ce 25 août, le Sénégal est très loin des standards d’industrialisation. Pour lui, le montant des importations et le nombre de produits importés sont très effarants. ‘’On importe 2500 produits au niveau du Sénégal pour une valeur de 6 000 milliards de F CFA. Selon Docteur Diop, une enquête est en cours sur « le nombre d’usines fermées ». D’après le ministre, à mis parcours, ils sont à « plus de 300 usines fermées ».
« Si vous voulez régler les problèmes, il faut faire un diagnostic. On a fait ce diagnostic. On s’est rendu compte que notre pays est très loin des standards d’industrialisation. Le montant des importations et le nombre de produits importés est très effarant. On importe 2500 produits au niveau du Sénégal pour une valeur de 6 000 milliards de F CFA. Il est évident quand vous avez ça, vous n’êtes pas développés. Deuxièmement, on est en train de faire une enquête sur le nombre d’usines fermées. A à mis parcours, nous sommes déjà à plus de 300 usines fermées », a révélé Dr Serigne Guèye Diop.
Poursuivant ses propos, l’invité du JDD ajoute : « Nous pensons que le Sénégal a raté un peu sa révolution industrielle. On a mis l’accent sur le secteur tertiaire, les marchés, les supermarchés, l’agriculture pluviale qui ne peut pas permettre de développer le pays. Aujourd’hui si vous regardez, il n’y a que 25 % du PIB qui est lié à l’industrie. Ce que je veux faire moi, faire du Sénégal un pays industrialisé. Nous voulons remettre les bases de l’industrie à travers deux projets. Le projet industrialisation. Donc construire 8 zones industrielles nouvelles, en plus de celle de Dias, de Sandiara, de Diamniadio. Ce sont 8 d’abord, ensuite 14 dans les 14 régions et puis 46 zones au niveau national ».
Selon lui, le premier levier, c’est « les politiques industrielles verticales, les filières ». Se voulant plus claire, le ministre évoque: « Prenons la filière anacarde. C’est une filière qui a rapporté l’année passée 95 milliards de F CFA. Mais au niveau transformation, c’est 4 %. Alors que, entre le kg qui coûte 700 F CFA aujourd’hui et le produit fini, vous avez un rapport de 1 à 10 ou 1 à 15 si vous l’industrialisez. Donc en première procédure, on va mettre 10 usines d’anacardes et on va rendre même obligatoire la transformation minimale. Comme ça se fait en Côte d'Ivoire. Nous allons subventionner », dit-il.
« Si vous voulez régler les problèmes, il faut faire un diagnostic. On a fait ce diagnostic. On s’est rendu compte que notre pays est très loin des standards d’industrialisation. Le montant des importations et le nombre de produits importés est très effarant. On importe 2500 produits au niveau du Sénégal pour une valeur de 6 000 milliards de F CFA. Il est évident quand vous avez ça, vous n’êtes pas développés. Deuxièmement, on est en train de faire une enquête sur le nombre d’usines fermées. A à mis parcours, nous sommes déjà à plus de 300 usines fermées », a révélé Dr Serigne Guèye Diop.
Poursuivant ses propos, l’invité du JDD ajoute : « Nous pensons que le Sénégal a raté un peu sa révolution industrielle. On a mis l’accent sur le secteur tertiaire, les marchés, les supermarchés, l’agriculture pluviale qui ne peut pas permettre de développer le pays. Aujourd’hui si vous regardez, il n’y a que 25 % du PIB qui est lié à l’industrie. Ce que je veux faire moi, faire du Sénégal un pays industrialisé. Nous voulons remettre les bases de l’industrie à travers deux projets. Le projet industrialisation. Donc construire 8 zones industrielles nouvelles, en plus de celle de Dias, de Sandiara, de Diamniadio. Ce sont 8 d’abord, ensuite 14 dans les 14 régions et puis 46 zones au niveau national ».
Selon lui, le premier levier, c’est « les politiques industrielles verticales, les filières ». Se voulant plus claire, le ministre évoque: « Prenons la filière anacarde. C’est une filière qui a rapporté l’année passée 95 milliards de F CFA. Mais au niveau transformation, c’est 4 %. Alors que, entre le kg qui coûte 700 F CFA aujourd’hui et le produit fini, vous avez un rapport de 1 à 10 ou 1 à 15 si vous l’industrialisez. Donc en première procédure, on va mettre 10 usines d’anacardes et on va rendre même obligatoire la transformation minimale. Comme ça se fait en Côte d'Ivoire. Nous allons subventionner », dit-il.
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