L’Egypte est le plus gros consommateur de blé au monde : 200 kilos par an par Egyptien. Normal quand on sait que ce sont les pharaons qui ont inventé le pain et qu’il est vital pour la majorité écrasante des Egyptiens qui l’appellent « la vie ». Un pain hyper subventionné puisque la galette est vendue à un tiers de centime d’euro.
Cette situation oblige l’Egypte a importer les deux tiers des 18 millions de tonnes qu’elle consomme annuellement. Or le pays a soudainement décidé d’interdire l’importation de blé contenant la moindre trace d’ergot. Une décision qui a provoqué une guerre commerciale avec la Russie.
Le blé russe interdit
L’Egypte a interdit le blé russe. Et la Russie, en rétorsion, a décidé d’interdire l’importation de fruits et légumes d’Egypte. Finalement Le Caire a fait marche arrière sur l’ergot et a même passé une commande de 240 000 tonnes de blé russe. De quoi déchaîner les réseaux sociaux. « Si l'ergot n'est pas nocif, pourquoi l'avoir interdit en premier lieu. S'il est vraiment nocif, pourquoi l'avoir permis ensuite », écrit un internaute sur Twitter.
« L'Egypte n'a pas fait le poids face à la superpuissance russe et les rodomontades gouvernementales n'ont fait que faire perdre de l'argent », peut-on lire sur Facebook. Mais la majorité des internautes sont convaincus que les Egyptiens sont depuis bien longtemps des rats de laboratoires pour les multinationales agrochimiques. « Halluciner avec le pain est moins cher que de le faire avec la drogue », raille une autre internaute.
Scandale de corruption concernant des achats de blé
Les internautes ont profité de l’occasion pour faire le procès du gouvernement égyptien, jugé incapable de gérer l'économie du pays et impuissant face à une corruption sans précédent.
Les réseaux sociaux avaient mené une campagne le mois dernier contre la corruption au ministère de l'Approvisionnement chargé de l'achat et de la vente des produits subventionnés : 40 millions d'euros de subvention au blé local avaient été subtilisés par des commerçants qui arrosaient généreusement les commissions de contrôle gouvernementales. Le ministre a fini par démissionner.
Source: Rfi. fr
Cette situation oblige l’Egypte a importer les deux tiers des 18 millions de tonnes qu’elle consomme annuellement. Or le pays a soudainement décidé d’interdire l’importation de blé contenant la moindre trace d’ergot. Une décision qui a provoqué une guerre commerciale avec la Russie.
Le blé russe interdit
L’Egypte a interdit le blé russe. Et la Russie, en rétorsion, a décidé d’interdire l’importation de fruits et légumes d’Egypte. Finalement Le Caire a fait marche arrière sur l’ergot et a même passé une commande de 240 000 tonnes de blé russe. De quoi déchaîner les réseaux sociaux. « Si l'ergot n'est pas nocif, pourquoi l'avoir interdit en premier lieu. S'il est vraiment nocif, pourquoi l'avoir permis ensuite », écrit un internaute sur Twitter.
« L'Egypte n'a pas fait le poids face à la superpuissance russe et les rodomontades gouvernementales n'ont fait que faire perdre de l'argent », peut-on lire sur Facebook. Mais la majorité des internautes sont convaincus que les Egyptiens sont depuis bien longtemps des rats de laboratoires pour les multinationales agrochimiques. « Halluciner avec le pain est moins cher que de le faire avec la drogue », raille une autre internaute.
Scandale de corruption concernant des achats de blé
Les internautes ont profité de l’occasion pour faire le procès du gouvernement égyptien, jugé incapable de gérer l'économie du pays et impuissant face à une corruption sans précédent.
Les réseaux sociaux avaient mené une campagne le mois dernier contre la corruption au ministère de l'Approvisionnement chargé de l'achat et de la vente des produits subventionnés : 40 millions d'euros de subvention au blé local avaient été subtilisés par des commerçants qui arrosaient généreusement les commissions de contrôle gouvernementales. Le ministre a fini par démissionner.
Source: Rfi. fr
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