Après plusieurs manifestations à Dakar et dans les régions, les prestataires de la Senelec ont décidé de passer à la vitesse supérieure en entamant une grève de la faim illimité. Pour ce faire, l’Amicale des Travailleurs de l’Electricité (ATE) a choisi l’autopont Saint-Lazar pour observer la grève de la faim
Timothée Coly, coordonnateur de l’Amicale des Travailleurs de l’Electricité (ATE) ne compte pas lâcher le combat. « Nous ne voulons plus vivre cette situation au niveau de la Senelec. Nous, en tant que jeunes, nous ne sommes pas prêts à lâcher ce combat. Ils sont venus dans différentes localités, ces des pères de famille, des mères de familles et soutiens de famille, qui ont tout laissé pour venir à Dakar pour donner leur vie. Tout ce que nous demandons c’est la régularisation de tous ces 499 prestataires. Cette marche n’a pas de fin. La fin ce sera la réaction de l’Etat ou la direction générale de la Senelec qui va définir cela. En tout cas, tant qu’on n’a pas une réaction concrète nous allons pas laisser cette grève de la faim», a-t-il soutenu.
Exploitation de certains prestataires pendant plusieurs années
Il a également dénoncé le recrutement partisan au niveau de la Senelec. « Il y en a qui ont pour la limite plus de 10 ans, 15 ans ou 20 ans. Le fait d’exploiter une personne pendant des années et à chaque fois que l’occasion d’embaucher se présente, on lâche la personne au profit d’une autre qui n’a jamais eu à travailler avec la Senelec, c'est-à-dire des recrutements partisans que la direction générale de la Senelec ce qui n’est pas normal », a déploré le coordonnateur de l’Amicale des Travailleurs de l’Electricité.
De l’avis de Daouda Gueye du mouvement Frapp France dégage, « c’est le directeur général de la Senelec qui a invité à la négociation et eux ont accepté de laisser toutes les manifestations et toutes autres initiatives dans le sens de revendiquer cette régularisation après laquelle ils courent depuis des années pour aller s’asseoir autour de la table de négociation », a-t-il confié.
« Ce qui s’est passé c’est qu’à la place de ces négociations en vue de les régulariser, Bitèye (directeur général de la Senelec) s’est livré dans un exercice de dilatoire parallèlement à un recrutement politicien de ses partisans, les partisans de son mouvement mais également ses partisans politiques à la place de ces valeureux pères et mères de famille qui pendant des années ont travaillé avec le statut de prestataire, qui font tourner la machine senelec avec des salaires dérisoires et qui sont installés dans cette situation de précarité », a ajouté Daouda Gueye.
Il trouve que c’est une injustice, d’après lui, il n’est pas normal que « les fils de ce pays soient à ce système d’exploitation de l’homme par l’homme », a-t-il poursuivi.
Thiat du mouvement Y’en a marre, a pour sa part, interpellé à tous les Sénégalais à venir soutenir ces travailleurs. « On exige l’embauche sans conditions qu’on les prennent et les donnent un salaire décent. Je demande aux sénégalais de venir soutenir nos frères et sœurs, qui sont des soutiens de famille et c’est bientôt l’ouverture des classes et ce sont des pères et mères de famille qui sont là. On compte les accompagner dans leur combat jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause », a-t-il laissé entendre.
Timothée Coly, coordonnateur de l’Amicale des Travailleurs de l’Electricité (ATE) ne compte pas lâcher le combat. « Nous ne voulons plus vivre cette situation au niveau de la Senelec. Nous, en tant que jeunes, nous ne sommes pas prêts à lâcher ce combat. Ils sont venus dans différentes localités, ces des pères de famille, des mères de familles et soutiens de famille, qui ont tout laissé pour venir à Dakar pour donner leur vie. Tout ce que nous demandons c’est la régularisation de tous ces 499 prestataires. Cette marche n’a pas de fin. La fin ce sera la réaction de l’Etat ou la direction générale de la Senelec qui va définir cela. En tout cas, tant qu’on n’a pas une réaction concrète nous allons pas laisser cette grève de la faim», a-t-il soutenu.
Exploitation de certains prestataires pendant plusieurs années
Il a également dénoncé le recrutement partisan au niveau de la Senelec. « Il y en a qui ont pour la limite plus de 10 ans, 15 ans ou 20 ans. Le fait d’exploiter une personne pendant des années et à chaque fois que l’occasion d’embaucher se présente, on lâche la personne au profit d’une autre qui n’a jamais eu à travailler avec la Senelec, c'est-à-dire des recrutements partisans que la direction générale de la Senelec ce qui n’est pas normal », a déploré le coordonnateur de l’Amicale des Travailleurs de l’Electricité.
De l’avis de Daouda Gueye du mouvement Frapp France dégage, « c’est le directeur général de la Senelec qui a invité à la négociation et eux ont accepté de laisser toutes les manifestations et toutes autres initiatives dans le sens de revendiquer cette régularisation après laquelle ils courent depuis des années pour aller s’asseoir autour de la table de négociation », a-t-il confié.
« Ce qui s’est passé c’est qu’à la place de ces négociations en vue de les régulariser, Bitèye (directeur général de la Senelec) s’est livré dans un exercice de dilatoire parallèlement à un recrutement politicien de ses partisans, les partisans de son mouvement mais également ses partisans politiques à la place de ces valeureux pères et mères de famille qui pendant des années ont travaillé avec le statut de prestataire, qui font tourner la machine senelec avec des salaires dérisoires et qui sont installés dans cette situation de précarité », a ajouté Daouda Gueye.
Il trouve que c’est une injustice, d’après lui, il n’est pas normal que « les fils de ce pays soient à ce système d’exploitation de l’homme par l’homme », a-t-il poursuivi.
Thiat du mouvement Y’en a marre, a pour sa part, interpellé à tous les Sénégalais à venir soutenir ces travailleurs. « On exige l’embauche sans conditions qu’on les prennent et les donnent un salaire décent. Je demande aux sénégalais de venir soutenir nos frères et sœurs, qui sont des soutiens de famille et c’est bientôt l’ouverture des classes et ce sont des pères et mères de famille qui sont là. On compte les accompagner dans leur combat jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause », a-t-il laissé entendre.
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