
Mouhamadou Madani Kane, leader du Mouvement « DUNDU », plaide pour un changement profond de la culture politique au Sénégal. Invité de l’émission Jury du Dimanche (JDD) de ce 20 avril sur I-radio, il a soutenu que les ministres doivent rendre compte de leur gestion sans que cela ne soit perçu comme une exception. Il prône une éducation fondée sur l’éthique plutôt que sur la quête de biens matériels. Saluant les outils juridiques existants, il a insisté sur la nécessité de leur usage conformément aux droits des prévenus et aux règles juridiques.
« Chercher très loin, c’est d’abord retourner à nos valeurs, à notre éducation. Est-ce qu’aujourd’hui, on prépare nos enfants à être plus intéressés par la recherche de connaissance et d’éthique que par la recherche de gain matériel ? Tout cela remonte à très loin. Et quand on avance, on se rend compte que la perception du pouvoir dont nous faisons preuve n’est pas celle qui devrait justement permettre une gestion honnête des biens publics. Il faut alors remonter plus loin : comment nous éduquons-nous nos enfants, quelles valeurs leur inculquons-nous ? Quelle relation nous entretenons avec le pouvoir. Est-ce qu'être directeur général d'une société signifie que devenir ministre de la République donne le droit de propriété ? C’est quelque chose où il me semble important d’atteindre des consensus communs. Il faut donc chercher les problèmes à la base », explique Mouhamadou Madani Kane.
Pour l’invité du JDD, la dérive actuelle est en grande partie due à une perception déformée du pouvoir.
Interrogé sur la reddition de comptes dans le cadre du scandale du fonds Covid-19, le leader du Mouvement « DUNDU » a tenu à rappeler l’importance de la présomption d’innocence. « Ce qui me choque, c'est que des ministres soient appelés à rendre des comptes. Ça ne me surprend pas. C’est dans l’ordre normal des choses. On a géré des deniers publics, il y a un tollé qui a été fait sur la question des fonds Covid-19. Des procureurs ont ouvert le dossier et ont jugé qu’il y a cinq (5) ministres potentiellement coupables. Parce que jusqu’ici, je pense qu’aucun ministre n’est cité nommément et aucune condamnation n’a été effectuée. C’est la présomption d’innocence qu’il faut respecter. Donc c’est un processus normal qui ne me gène pas », a-t-il affirmé.
« Chercher très loin, c’est d’abord retourner à nos valeurs, à notre éducation. Est-ce qu’aujourd’hui, on prépare nos enfants à être plus intéressés par la recherche de connaissance et d’éthique que par la recherche de gain matériel ? Tout cela remonte à très loin. Et quand on avance, on se rend compte que la perception du pouvoir dont nous faisons preuve n’est pas celle qui devrait justement permettre une gestion honnête des biens publics. Il faut alors remonter plus loin : comment nous éduquons-nous nos enfants, quelles valeurs leur inculquons-nous ? Quelle relation nous entretenons avec le pouvoir. Est-ce qu'être directeur général d'une société signifie que devenir ministre de la République donne le droit de propriété ? C’est quelque chose où il me semble important d’atteindre des consensus communs. Il faut donc chercher les problèmes à la base », explique Mouhamadou Madani Kane.
Pour l’invité du JDD, la dérive actuelle est en grande partie due à une perception déformée du pouvoir.
Interrogé sur la reddition de comptes dans le cadre du scandale du fonds Covid-19, le leader du Mouvement « DUNDU » a tenu à rappeler l’importance de la présomption d’innocence. « Ce qui me choque, c'est que des ministres soient appelés à rendre des comptes. Ça ne me surprend pas. C’est dans l’ordre normal des choses. On a géré des deniers publics, il y a un tollé qui a été fait sur la question des fonds Covid-19. Des procureurs ont ouvert le dossier et ont jugé qu’il y a cinq (5) ministres potentiellement coupables. Parce que jusqu’ici, je pense qu’aucun ministre n’est cité nommément et aucune condamnation n’a été effectuée. C’est la présomption d’innocence qu’il faut respecter. Donc c’est un processus normal qui ne me gène pas », a-t-il affirmé.
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