L’Assemblée nationale issue des élections législatives de juillet ne connaîtra pas, pour les prochaines cinq années, les envolées lyriques d’Iba Der Thiam, le député aux mille et unes questions orales, comme les sorties au vitriol de Doudou Wade, l’ancien président du groupe parlementaire libéral démocrate. Pas moins, l’hémicycle ne connaîtra des propositions de lois émanant de Moussa Sy ou de Sada Ndiaye, anciens députés libéraux ayant inscrit leurs noms dans l’histoire de la deuxième chambre basse, même si c’est de triste mémoire pour avoir été auteurs de lois qualifiées de « scélérates ». Pour cause, les législatives de juillet ont extirpé de l’hémicycle une flopée de députés libéraux, avec l’élection de la douzième législature. La bérézina du Parti démocratique sénégalais et de la mouvance présidentielle qui détenaient la majorité mécanique, avec quelque 131 députés sur 150 en raison du boycott des législatives de 2007 par l’opposition significative ( Ps, Afp, Ld, Pit, Aj, Rewmi…), a été fatale pour ces représentants du peuple si massivement présents à la 11ème législature.
Les grands absents de la nouvelle Assemblée nationale ont ainsi pour noms Iba Der Thiam, Doudou Wade, Moussa Sy, Diégane Sène, Aliou Dia, Ibra Diouf Niokhobaye, Alé Lô, Seydou Diouf…anciens élus sur la liste « Sopi pour toujours ». Ces députés bien connus du public ne vont plus siéger à l'Assemblée nationale. Investis pour la plupart sur la liste proportionnelle ou les listes départementales, ils ont été tout simplement battus par les candidats de la Coalition Bennoo Bokk Yakaar. D’autres députés, à la renommée marquée, ont aussi perdu leur poste pour la simple raison que le nombre de suffrages recueillis par leur parti ou coalition n’était pas suffisant pour leur permettre de conserver leur siège, à l’image de Ndèye Fatou Touré, député du mouvement Tekki.
Conséquence : sur les 150 membres de la dernière législature, seule une dizaine est parvenue à conserver son poste de député. Ils ont pour noms Awa Diop (Pds), Seynabou Wade et Khady Diédhiou (Bokk Guiss Guiss et ex-Pds), Mously Diakhaté (Bokk Yaakaar, ex-Jef jeel) Samba Diouldé Thiam, Imam Mbaye Niang du Mrds, Me El Hadji Diouf, du Ptp voire Mamadou Diop Decroix d’Aj élus grâce au plus fort reste. Quant à Mamadou Seck, l’ancien président de l’Assemblée nationale, investi par Bokk Guiss Guiss, il a conservé son siège par la voix des urnes avant de le céder à autrui.
La razzia de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, forte de 119 députés sur 150, envoie enfin à l’Assemblée nationale, une flopée de nouvelles têtes. Si les Moustapha Niasse, actuel président de l’Assemblée, Moustapha Cissé Lô, son deuxième vice-président, éventuellement Doudou Issa Niasse, peuvent se prévaloir d’un certain pédigrée parlementaire, il n’en pas de même pour leurs autres camarades de Bokk Yaakaar. Du Dr Ahmadou Dia à Aminata Guèye, élus du département de Saint-Louis, en passant Abdou Mbow, Thierno Bocoum, Barthélémy Diaz (secrétaire élu), Serigne Mansour Sy Djamil de Bess du niak et Kathy Cissé, (vices-présidents de l’Assemblée), daouda Dia (questeur), Mamadou Lamine Diallo de Tekki, voire même Moustapha Diakhaté, le président du groupe parlementaire de Bokk Yaakaar, tous sont nouveaux au sein de la chambre basse du Parlement. De nouvelles têtes pour une Assemblée nationale de rupture, certainement !
Source : Sudonline
Les grands absents de la nouvelle Assemblée nationale ont ainsi pour noms Iba Der Thiam, Doudou Wade, Moussa Sy, Diégane Sène, Aliou Dia, Ibra Diouf Niokhobaye, Alé Lô, Seydou Diouf…anciens élus sur la liste « Sopi pour toujours ». Ces députés bien connus du public ne vont plus siéger à l'Assemblée nationale. Investis pour la plupart sur la liste proportionnelle ou les listes départementales, ils ont été tout simplement battus par les candidats de la Coalition Bennoo Bokk Yakaar. D’autres députés, à la renommée marquée, ont aussi perdu leur poste pour la simple raison que le nombre de suffrages recueillis par leur parti ou coalition n’était pas suffisant pour leur permettre de conserver leur siège, à l’image de Ndèye Fatou Touré, député du mouvement Tekki.
Conséquence : sur les 150 membres de la dernière législature, seule une dizaine est parvenue à conserver son poste de député. Ils ont pour noms Awa Diop (Pds), Seynabou Wade et Khady Diédhiou (Bokk Guiss Guiss et ex-Pds), Mously Diakhaté (Bokk Yaakaar, ex-Jef jeel) Samba Diouldé Thiam, Imam Mbaye Niang du Mrds, Me El Hadji Diouf, du Ptp voire Mamadou Diop Decroix d’Aj élus grâce au plus fort reste. Quant à Mamadou Seck, l’ancien président de l’Assemblée nationale, investi par Bokk Guiss Guiss, il a conservé son siège par la voix des urnes avant de le céder à autrui.
La razzia de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, forte de 119 députés sur 150, envoie enfin à l’Assemblée nationale, une flopée de nouvelles têtes. Si les Moustapha Niasse, actuel président de l’Assemblée, Moustapha Cissé Lô, son deuxième vice-président, éventuellement Doudou Issa Niasse, peuvent se prévaloir d’un certain pédigrée parlementaire, il n’en pas de même pour leurs autres camarades de Bokk Yaakaar. Du Dr Ahmadou Dia à Aminata Guèye, élus du département de Saint-Louis, en passant Abdou Mbow, Thierno Bocoum, Barthélémy Diaz (secrétaire élu), Serigne Mansour Sy Djamil de Bess du niak et Kathy Cissé, (vices-présidents de l’Assemblée), daouda Dia (questeur), Mamadou Lamine Diallo de Tekki, voire même Moustapha Diakhaté, le président du groupe parlementaire de Bokk Yaakaar, tous sont nouveaux au sein de la chambre basse du Parlement. De nouvelles têtes pour une Assemblée nationale de rupture, certainement !
Source : Sudonline
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