Les épreuves du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) ont démarré hier, mercredi 25 juillet sur toute l’étendue du territoire national. Une première session qui se tient dans un contexte marqué par l’observation du jeûne chez les élèves musulmans. Ils ont choisi du coup d’honorer leur foi et de travailler à réussir à cet examen de fin du cycle moyen. Ainsi la majeure partie des élèves interrogés au niveau du lycée Seydou Nourou Tall et Lamine Gueye, disent avoir observé le jeûne, cet autre important pilier de l’Islam. Conséquences, selon eux, même si les épreuves semblent abordables, à cause du poids du ramadan ils accusent une sérieuse réduction de leurs capacités intellectuelles.
A l’intérieur du lycée Seydou Nourou Tall, les élèves assis ça et là, formant de petits groupes, discutent sur les premières épreuves. Au milieu de l’établissement, Adji et Aissatou à peine terminée l’épreuve de français, ces deux candidates semblent déjà épuisées. Leurs visages ont fini de pâlir sous de la déshydratation. Malgré tout, déclare l’une d’entre elles, « nous sommes déterminées à allier le jeûne à l’examen même si notre capacité de réflexion est durement diminuée».
«Avec le ramadan, les examens sont un peu difficile du fait des efforts intellectuels fournis sans pour autant gagner», a dit Adji. Dans cette veine, Abass un autre candidat précise« avec le ramadan, nous sommes tenus de rester sans manger, ni boire malgré les dures moments de réflexions ».
Même si la pratique du jeûne s’accommode mal avec les examens, de l’avis des élèves, les épreuves ont été au moins abordables dans l’ensemble.
Assise sous un arbre entrain de réviser ses leçons pour préparer les épreuves du soir, Astou trouvée au Cem Pikine Est/A de Guédiawaye, souligne que « les sujets du matin n’ont pas été si difficiles contrairement à ce je le craignais ». Son camarade de classe, Moctar Fall embouche la même trompette en affirmant que « le sujet de rédaction sur la lutte, notre sport national, est un fait de tous les jours au Sénégal. Chaque jour on en parle ».
Trouvée seul dans une salle de classe au Cem Lamine Gueye devant les copies, stylo rouge à la main, ce professeur de français, en tenue traditionnelle, abonde dans le même sens que les élèves. Il soutient que « les épreuves ont été abordables. D’ailleurs sur un lot de 50 candidats, beaucoup d’élèves ont obtenu de très bonnes notes » ; a-t-il confié.
Dans leur livraison les candidats au Bfem fustigent l’attitude des lutteurs qui au lieu de pratiquer le sport dans le fair-play, s’adonnent à une violence notoire avec son lot de dégâts. Ramatoulaye affirme que « les lutteurs sont trop privilégiés. C’est une minorité de personnes qui gagnent des millions et cause beaucoup de dégâts à la majorité ». Abass, lui aussi, explique que la violence découle du «manque de travail des jeunes. Ces derniers las de ne pas trouver du boulot, sont obligés de s’adonner à la lutte. Pour stopper les violences, Abass exhorte l’Etat du Sénégal à promouvoir l’emploi des jeunes.
Il convient cependant de signaler, en dépit du bon démarrage des épreuves, quelques absences. Le président du jury B du Lycée Seydou Nourou Tall, Ansoumana Goudiaby, a noté 16 absences sur les 211 candidats. Quant à Gilbert Diatta, président du centre pikine est/A, sur les 256 inscrits, seuls 09 absences ont été enregistrées.
Avec Sudonline
A l’intérieur du lycée Seydou Nourou Tall, les élèves assis ça et là, formant de petits groupes, discutent sur les premières épreuves. Au milieu de l’établissement, Adji et Aissatou à peine terminée l’épreuve de français, ces deux candidates semblent déjà épuisées. Leurs visages ont fini de pâlir sous de la déshydratation. Malgré tout, déclare l’une d’entre elles, « nous sommes déterminées à allier le jeûne à l’examen même si notre capacité de réflexion est durement diminuée».
«Avec le ramadan, les examens sont un peu difficile du fait des efforts intellectuels fournis sans pour autant gagner», a dit Adji. Dans cette veine, Abass un autre candidat précise« avec le ramadan, nous sommes tenus de rester sans manger, ni boire malgré les dures moments de réflexions ».
Même si la pratique du jeûne s’accommode mal avec les examens, de l’avis des élèves, les épreuves ont été au moins abordables dans l’ensemble.
Assise sous un arbre entrain de réviser ses leçons pour préparer les épreuves du soir, Astou trouvée au Cem Pikine Est/A de Guédiawaye, souligne que « les sujets du matin n’ont pas été si difficiles contrairement à ce je le craignais ». Son camarade de classe, Moctar Fall embouche la même trompette en affirmant que « le sujet de rédaction sur la lutte, notre sport national, est un fait de tous les jours au Sénégal. Chaque jour on en parle ».
Trouvée seul dans une salle de classe au Cem Lamine Gueye devant les copies, stylo rouge à la main, ce professeur de français, en tenue traditionnelle, abonde dans le même sens que les élèves. Il soutient que « les épreuves ont été abordables. D’ailleurs sur un lot de 50 candidats, beaucoup d’élèves ont obtenu de très bonnes notes » ; a-t-il confié.
Dans leur livraison les candidats au Bfem fustigent l’attitude des lutteurs qui au lieu de pratiquer le sport dans le fair-play, s’adonnent à une violence notoire avec son lot de dégâts. Ramatoulaye affirme que « les lutteurs sont trop privilégiés. C’est une minorité de personnes qui gagnent des millions et cause beaucoup de dégâts à la majorité ». Abass, lui aussi, explique que la violence découle du «manque de travail des jeunes. Ces derniers las de ne pas trouver du boulot, sont obligés de s’adonner à la lutte. Pour stopper les violences, Abass exhorte l’Etat du Sénégal à promouvoir l’emploi des jeunes.
Il convient cependant de signaler, en dépit du bon démarrage des épreuves, quelques absences. Le président du jury B du Lycée Seydou Nourou Tall, Ansoumana Goudiaby, a noté 16 absences sur les 211 candidats. Quant à Gilbert Diatta, président du centre pikine est/A, sur les 256 inscrits, seuls 09 absences ont été enregistrées.
Avec Sudonline
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