L'Ambassadeur de France au Sénégal, Jean Christophe Rufin
L’Agence Française de Développement (AFD) apporte un appui financier de 20 milliards de FCFA (30 millions d'euros) à la Sénélec. La convention de financement destinée à la recapitalisation de la Société Nationale d’Electricité (SENELEC) sera signée ce lundi 22 décembre à 12h 30 par le Ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal, Abdoulaye Diop, l’Ambassadeur de France au Sénégal, Jean Christophe Rufin et le Directeur de l’AFD.
Cet important appui financier concessionnel destiné à la recapitalisation de la Société Nationale d'Electricité (SENELEC) va, selon le communiqué du ministère des Finances, permettre «la recapitalisation de la Senelec sur la période 2007-2009 afin de lui permettre de retrouver l’équilibre financier et les ratios de gestion standards d’ici 2009, la restructuration de sa dette à court terme en une dette de maturité plus longue et la mise en œuvre d'un plan de réduction de ses coûts de production.
Cette aide de la France vient à point nommé. Elle coïncide à un moment où la tension sociale est à son comble avec le mouvement du collectif des résidents de Guédiawaye (banlieue) dirigé par des imams et notables. Depuis leur marche du 6 décembre dernier, chaque jour la pression monte d’un cran et les risques de généralisation se précisent de plus en plus.
Cette enveloppe de 20 milliards de AFD pourrait peut être permettre à la Sénélec de revoir le prix de l’électricité ou sa mode de facturation. Seuls arguments qui pourraient ramener à de meilleurs sentiments cette frange de la population en furie.
Cet important appui financier concessionnel destiné à la recapitalisation de la Société Nationale d'Electricité (SENELEC) va, selon le communiqué du ministère des Finances, permettre «la recapitalisation de la Senelec sur la période 2007-2009 afin de lui permettre de retrouver l’équilibre financier et les ratios de gestion standards d’ici 2009, la restructuration de sa dette à court terme en une dette de maturité plus longue et la mise en œuvre d'un plan de réduction de ses coûts de production.
Cette aide de la France vient à point nommé. Elle coïncide à un moment où la tension sociale est à son comble avec le mouvement du collectif des résidents de Guédiawaye (banlieue) dirigé par des imams et notables. Depuis leur marche du 6 décembre dernier, chaque jour la pression monte d’un cran et les risques de généralisation se précisent de plus en plus.
Cette enveloppe de 20 milliards de AFD pourrait peut être permettre à la Sénélec de revoir le prix de l’électricité ou sa mode de facturation. Seuls arguments qui pourraient ramener à de meilleurs sentiments cette frange de la population en furie.