Au rythme du développement économique et des changements climatiques, le Sénégal subit un ensemble de catastrophes d’origine naturelle et technologique. Le directeur de cabinet du Ministre de l’Intérieur, Madame Sokhna Touré, qui a procédé ce mercredi 1er décembre 2010, à la mise en place du réseau des universitaires et chercheurs en réduction des risques de catastrophes, a fait comprendre que «durant ces quinze dernières années, divers accidents majeurs, calamités et catastrophes sont survenu». Parmi ces accidents, elle a noté l’érosion côtière qui touche Dakar, Rufisque, Mbour et qui risque de s’accentuer avec les changements climatiques; les inondations qui affectent chaque année plusieurs localités du pays, avec des dégâts important sur les personnes et les biens et dans certains cas, des pertes en vies humaines mais aussi les incendies dans les marchés. Plus de trente marchés, dit-elle, ont été la proie des flammes, entre 1993 et 2010 avec des milliards de pertes sur les biens des commerçants.
Le rapport d’évaluation des dommages et pertes post-inondations au Sénégal en 2009 a révélé qu’il y a «environ 310 043 personnes qui ont été sinistrées dont 45 victimes, 493 quartiers inondés, 133 établissements scolaires inondés, 38 établissement sanitaires inondés, 153 lieux de cultes, 26 marchés touchés, 380 ha de champs de riz, bananeraies, pastèques et maraîchers détruits pendant la même année».
Le rapport d’évaluation des dommages et pertes post-inondations au Sénégal en 2009 a révélé qu’il y a «environ 310 043 personnes qui ont été sinistrées dont 45 victimes, 493 quartiers inondés, 133 établissements scolaires inondés, 38 établissement sanitaires inondés, 153 lieux de cultes, 26 marchés touchés, 380 ha de champs de riz, bananeraies, pastèques et maraîchers détruits pendant la même année».