36e session de l’APF : Le Sénégal voulait donner une image forte au monde entier



Le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, M. Mamadou Seck a déclaré ce jeudi, en conférence de presse, clôturant la 36e session de l’Assemblée des Parlementaires francophones (APF) qu’en organisant cet événement, (le thème porte sur 50 ans après les indépendances africaines ; dix ans après la déclaration de Bamako : état de la situation de la démocratie parlementaire dans l’espace francophone), la Section sénégalaise de cette institution voulait donner un signal fort au monde entier après cinquante années d’indépendance.

«L’une des images fortes que nous voulions envoyer à la face du monde, c’est que les personnes qui ont dirigé le pays pendant 50 ans, Senghor d’abord, Abdou Diouf ensuite, Abdoulaye Wade actuellement, se parlent jusqu’à présent », s’est réjoui le Président Mamadou Seck qui ajoute : « C’est cette image forte que nous voulions, nous, comme image bilan de nos cinquante années (50) ans, présentées à la face du monde, à côté de nos amis de la Francophonie ». « Nous avons la chance d’avoir des Présidents qui parlent de leurs prédécesseurs avec respect et qui reconnaissent leur apport dans la construction de notre nation », a dit M. Seck qui a rappelé que « Nous avons tous parlé du Président Senghor en compagnie de nos hôtes. Parce que nous sommes allés à sa maison familiale à Joal pour porter témoignage sur tout ce qu’il a fait pour le Sénégal et la Francophonie ». En plus de cette image, le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal s’est attardé sur l’image donnée par les Présidents Diouf et Wade, successeurs de Senghor. « Ses successeurs Diouf et Wade étaient physiquement dans cette salle (à l’hôtel du Méridien Président ) à la cérémonie d’ouverture et ont échangé des civilités via des paroles d’estime et de respect mutuel. Nous avons donc cette chance ».

Ce qui n’est malheureusement pas le cas dans plusieurs pays. « Nous avons cette chance. Dans d’autres cieux, il y a des Présidents qui ne peuvent plus retourner chez eux. D’autres sont chez eux mais ne peuvent plus rencontrer leurs prédécesseurs », a souligné M. Seck ajoutant que « sous d’autres cieux, il y a des présidents qui sont décédés ou qui sont toujours en vie dont on n’ose plus parler de ce qu’ils ont fait quand ils présidaient aux destinées de leur pays».



Charles Thialice SENGHOR

Jeudi 8 Juillet 2010 15:43


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