13 heures à Boune. Femmes, jeunes filles et garçons s’activent pour sortir leurs maisons des "griffes" des eaux. Les uns, à l’aide de pelles, élèvent les devantures de leur concession pour éviter que les eaux qui stagnent dans les rues n’envahissent leur domicile. Les autres, les femmes et les filles, se servent de seaux, bols, bassines, bref, tout ce qui peut contenir un liquide, pour évacuer les eaux des maisons déjà inondées. Les rues des quartiers, déjà sous les eaux, constituent leurs déversoirs. Les garçons ont posé des sacs de sable ou surélevé les entrées pour lutter contre les eaux de pluie. Des curieux qui contemplent à distance peuvent aller de leurs commentaires.
A l’image de ce quartier, elles sont nombreuses les localités de la banlieue à revivre les affres des inondations à causes des quelque 58 mm à 38 mm enregistrés à Pikine. Dans certains endroits, ce sont les inondations qui refont surface, dans d’autres, ce sont les routes et rues qui sont entrecoupées par les eaux de pluie. A Yeumbeul, sur l’axe Thierno Ndiaye croisement Tally Diallo, les nombreux nids de poules couverts par les eaux donnent du tournis aux automobilistes. Ici, le code de la route est foulé au pied, l’essentiel étant de se frayer un passage entre ces grands trous invisibles. Des chauffeurs pour ne pas endommager leur véhicule créent des déviations à travers les rues de Thiaroye Kao ou Touba Thiaroye pour s’en sortir.
A Tally Diallo, les différents bassins de rétention au niveau des points bas de la route obligent les populations à ériger des barricades aux devantures des maisons et des commerces. Des murs d’un peu moins d’un mètre y sont édifiés pour empêcher les eaux de pénétrer dans les concessions au fur et à mesure que les voitures traversent ces « bassins ». Même la police de Thiaroye ne peut se passer de ce type de "barrage". Ici, avec les eaux qui « forcent le passage », des sacs de sable ont été posés en renfort. Il faut relever pantalons ou pagnes jusqu’à hauteur des genoux et patauger pour accéder à l’intérieur ou traverser ce marigot. A quelques encablures de là, à Pikine, le chantier de construction de la rue jouxtant la mosquée de Texaco a été arrêté à cause de l’inondation du site. La motopompe stationnée là est à moitié sous les eaux. Même constat à la station d’épuration de Pikine où les eaux de pluie dictent leur loi, créant du coup un énorme embouteillage sur la route dans le sens Icotaf Tally Bou Mack. L’entrée de cette station de traitement des eaux qui ressemble à un lac artificiel continue de recevoir des camions-citernes réquisitionnés pour l’occasion et qui déversent sur place leur contenu, malgré l’abondance des eaux.
Toutes ces eaux couvrent de grands trous au milieu de la chaussée. Au rythme de dégradation des principales voies de communication, c’est à se demander que restera-t-il des routes de la banlieue. Ce qui fait que l’adage après la pluie le beau temps, n’est pas vérifié dans cette partie de la capitale sénégalaise. Là, après la pluie, c’est le calvaire,serait-on tenté de dire.
A l’image de ce quartier, elles sont nombreuses les localités de la banlieue à revivre les affres des inondations à causes des quelque 58 mm à 38 mm enregistrés à Pikine. Dans certains endroits, ce sont les inondations qui refont surface, dans d’autres, ce sont les routes et rues qui sont entrecoupées par les eaux de pluie. A Yeumbeul, sur l’axe Thierno Ndiaye croisement Tally Diallo, les nombreux nids de poules couverts par les eaux donnent du tournis aux automobilistes. Ici, le code de la route est foulé au pied, l’essentiel étant de se frayer un passage entre ces grands trous invisibles. Des chauffeurs pour ne pas endommager leur véhicule créent des déviations à travers les rues de Thiaroye Kao ou Touba Thiaroye pour s’en sortir.
A Tally Diallo, les différents bassins de rétention au niveau des points bas de la route obligent les populations à ériger des barricades aux devantures des maisons et des commerces. Des murs d’un peu moins d’un mètre y sont édifiés pour empêcher les eaux de pénétrer dans les concessions au fur et à mesure que les voitures traversent ces « bassins ». Même la police de Thiaroye ne peut se passer de ce type de "barrage". Ici, avec les eaux qui « forcent le passage », des sacs de sable ont été posés en renfort. Il faut relever pantalons ou pagnes jusqu’à hauteur des genoux et patauger pour accéder à l’intérieur ou traverser ce marigot. A quelques encablures de là, à Pikine, le chantier de construction de la rue jouxtant la mosquée de Texaco a été arrêté à cause de l’inondation du site. La motopompe stationnée là est à moitié sous les eaux. Même constat à la station d’épuration de Pikine où les eaux de pluie dictent leur loi, créant du coup un énorme embouteillage sur la route dans le sens Icotaf Tally Bou Mack. L’entrée de cette station de traitement des eaux qui ressemble à un lac artificiel continue de recevoir des camions-citernes réquisitionnés pour l’occasion et qui déversent sur place leur contenu, malgré l’abondance des eaux.
Toutes ces eaux couvrent de grands trous au milieu de la chaussée. Au rythme de dégradation des principales voies de communication, c’est à se demander que restera-t-il des routes de la banlieue. Ce qui fait que l’adage après la pluie le beau temps, n’est pas vérifié dans cette partie de la capitale sénégalaise. Là, après la pluie, c’est le calvaire,serait-on tenté de dire.
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