La politique au Sénégal rime avec mensonges, manipulations, coups bas, promesses fantaisistes et reniements de parole. Le porte-parole de l'Alliance pour la république (parti au pouvoir) a, dans un entretien avec la chaîne TV5 Monde, lundi soir, avoué s'être dédit sur la question de la troisième candidature. Et pour justifier le reniement de sa propre parole, Seydou Gueye, puisque c'est de lui qu'il s'agit, préfère s'adosser à des discours tenus par des opposants comme Barthélémy Dias ou Ousmane Sonko, durant la campagne contre la réforme de la Constitution en 2016.
"J'ai changé d'avis, peut-être parce que d'autres qui sont de l'opposition comme Ousmane Sonko, Barthélémy Dias, ont dit que Macky Sall a droit à ne troisième candidature. Le Professeur de Droit constitutionnel, Babacar Gueye l'a dit, que si le Président Macky Sall dépose une candidature en 2024, sa candidature serait recevable et qu'il entamerait en cas de victoire son deuxième mandat de 5 ans. Ce sont des points de vue. Puisque dans notre pays, la seule autorité habilitée à valider les candidatures, c'est le Conseil constitutionnel. Et qui a déjà dit que le mandat de 2007 à 2009 (il s'emmêle les pinceaux parce qu'il veut parler du premier mandat de 2012 à 2019) était hors de portée", explique M. Gueye
En effet, pendant cette période, certains leaders de l'opposition avaient alerté sur la volonté cachée du Président Macky Sall de briguer une troisième candidature si cette réforme passait. Pour ce qui s'agit de l'avis du Conseil constitutionnel dont parle Seydou Gueye, il parlait plutôt de la durée du premier mandat de Macky Sall qui était hors de portée de la réforme qui visait en partie la réduction de la durée de 7 à 5 ans.
"J'ai changé d'avis, peut-être parce que d'autres qui sont de l'opposition comme Ousmane Sonko, Barthélémy Dias, ont dit que Macky Sall a droit à ne troisième candidature. Le Professeur de Droit constitutionnel, Babacar Gueye l'a dit, que si le Président Macky Sall dépose une candidature en 2024, sa candidature serait recevable et qu'il entamerait en cas de victoire son deuxième mandat de 5 ans. Ce sont des points de vue. Puisque dans notre pays, la seule autorité habilitée à valider les candidatures, c'est le Conseil constitutionnel. Et qui a déjà dit que le mandat de 2007 à 2009 (il s'emmêle les pinceaux parce qu'il veut parler du premier mandat de 2012 à 2019) était hors de portée", explique M. Gueye
En effet, pendant cette période, certains leaders de l'opposition avaient alerté sur la volonté cachée du Président Macky Sall de briguer une troisième candidature si cette réforme passait. Pour ce qui s'agit de l'avis du Conseil constitutionnel dont parle Seydou Gueye, il parlait plutôt de la durée du premier mandat de Macky Sall qui était hors de portée de la réforme qui visait en partie la réduction de la durée de 7 à 5 ans.