Les corps ont transité par la base de Fernando de Noronha, avant d'arriver à Recife. (Photo: Reuters)
Ce sont quarante et un corps qui ont été repêchés jusqu'à présent dans la zone de l'Atlantique où l'Airbus d'Air France s'est abîmé il y a plus d'une semaine, ont annoncé mardi soir l'armée de l'air et la marine brésilienne. Seize des premiers corps retrouvés ont été acheminés mardi par hélicoptère sur l'archipel de Fernando de Noronha, au large des côtes brésiliennes, pour des contrôles préliminaire. Les corps enveloppés dans de grands sacs ont été débarqués, un à un sur un brancard, par des militaires portant des blouses, des masques et des gants chirurgicaux. Ici, des experts brésiliens ont procédé à de premiers examens des corps. Mercredi matin, ils doivent être transférés à l'Institut médico-légal de Recife, au Brésil, où les scientifiques vont poursuivre le difficile travail d'identification, à l'aide des photos et des échantillons ADN fournis par les familles des 228 victimes de la catastrophe.
Parallèlement, la recherche des boîtes noires doit débuter mercredi avec l'arrivée attendue du sous-marin nucléaire d'attaque français Emeraude. "Il commencera sa patrouille dans la matinée avec une première zone de recherches de 36 km sur 36", a précisé le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major des armées. Le sous-marin, qui devrait changer de zone tous les jours, est équipé de puissants sonars permettant de repérer les signaux émis par les boîtes de l'appareil. Le Pentagone a également prêté deux instruments d'écoute qui peuvent détecter ces signaux à une profondeur allant jusqu'à 6100 mètres.
Sans attendre cet élément déterminant pour la compréhension des causes de l'accident, Air France a annoncé mardi le remplacement accéléré des sondes de vitesse de ses Airbus A330, de plus en plus mises en cause dans la catastrophe. La veille, un syndicat minoritaire de pilotes avait mis la pression sur la compagnie aérienne, en appelant le personnel naviguant à refuser de violer sur les Airbus A330 par principe de précaution, tant que toutes les sondes ne seraient pas remplacées. Des messages envoyés par le vol AF447 avant qu'il ne s'abîme dans l'océan Atlantique montrent en effet que les sondes pourraient avoir fourni des indications de vitesse erronées, possible explication du drame.
Source: Lejdd.fr
Parallèlement, la recherche des boîtes noires doit débuter mercredi avec l'arrivée attendue du sous-marin nucléaire d'attaque français Emeraude. "Il commencera sa patrouille dans la matinée avec une première zone de recherches de 36 km sur 36", a précisé le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major des armées. Le sous-marin, qui devrait changer de zone tous les jours, est équipé de puissants sonars permettant de repérer les signaux émis par les boîtes de l'appareil. Le Pentagone a également prêté deux instruments d'écoute qui peuvent détecter ces signaux à une profondeur allant jusqu'à 6100 mètres.
Sans attendre cet élément déterminant pour la compréhension des causes de l'accident, Air France a annoncé mardi le remplacement accéléré des sondes de vitesse de ses Airbus A330, de plus en plus mises en cause dans la catastrophe. La veille, un syndicat minoritaire de pilotes avait mis la pression sur la compagnie aérienne, en appelant le personnel naviguant à refuser de violer sur les Airbus A330 par principe de précaution, tant que toutes les sondes ne seraient pas remplacées. Des messages envoyés par le vol AF447 avant qu'il ne s'abîme dans l'océan Atlantique montrent en effet que les sondes pourraient avoir fourni des indications de vitesse erronées, possible explication du drame.
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