Le président Yaya Jammeh qui dirige son pays depuis d'une main de fer depuis vingt ans, a organisé hier, mercredi une grande parade au stade de Bakau. A la fin de la cérémonie commémorant le cinquantenaire de l'indépendance, Yaya Jammeh a accordé une interview à la Rts. Il a profité de l'occasion pour régler ses comptes avec le Sénégal. A la question de savoir quels sont les axes futurs de la coopération entre le Sénégal et la Gambie, Yaya Jammeh a répondu sans sourciller que « le Sénégal est un mauvais voisin ».
« Mes intentions pour le Sénégal sont claires. Je ne veux que du bien au Sénégal, ce qui est l'inverse chez vous. Le Sénégal héberge mes ennemis. Pourtant, sous mon règne, jamais une seule critique et jamais un ennemi de Macky Sall n'a été hébergé en Gambie. Nous aurions pu cacher les ennemis du Sénégal chez nous, mais nous ne l'avons pas fait. Donc, tant qu'il n'y a pas de sincérité entre la Gambie et le Sénégal, il ne peut y avoir de liens cordiaux. Vous ne pouvez pas me dire que vous êtes mes amis alors que vous accueillez mes ennemis dans votre arrière-cour. C'est ce qui se passe entre le Sénégal et la Gambie. Il est de notoriété publique que le Sénégal héberge mes ennemis », peste le président Gambien.
Poursuivant ses propos sur les questions qui lui ont été posées sur la construction du pont de Fanafenni, Jammeh répond : « Le pont ne va pas se lever pour saluer quelqu'un, tout comme il ne va rien changer aux relations bilatérales entre le Sénégal et la Gambie. Donc, vous ne devez pas vous mettre dans la tête que c'est le pont qui va tout régler entre nos deux pays ».
Par ailleurs, Amnesty International organise un rassemblement à Paris pour remettre une pétition demandant la libération du journaliste Ebrima Manneh, dont c'est aussi l'anniversaire ce mercredi. Arrêté en 2006 et depuis porté disparu, le cas d'Ebrimah Manneh est emblématique, selon l'organisation, de la situation des droits de l'homme dans le pays.
« Mes intentions pour le Sénégal sont claires. Je ne veux que du bien au Sénégal, ce qui est l'inverse chez vous. Le Sénégal héberge mes ennemis. Pourtant, sous mon règne, jamais une seule critique et jamais un ennemi de Macky Sall n'a été hébergé en Gambie. Nous aurions pu cacher les ennemis du Sénégal chez nous, mais nous ne l'avons pas fait. Donc, tant qu'il n'y a pas de sincérité entre la Gambie et le Sénégal, il ne peut y avoir de liens cordiaux. Vous ne pouvez pas me dire que vous êtes mes amis alors que vous accueillez mes ennemis dans votre arrière-cour. C'est ce qui se passe entre le Sénégal et la Gambie. Il est de notoriété publique que le Sénégal héberge mes ennemis », peste le président Gambien.
Poursuivant ses propos sur les questions qui lui ont été posées sur la construction du pont de Fanafenni, Jammeh répond : « Le pont ne va pas se lever pour saluer quelqu'un, tout comme il ne va rien changer aux relations bilatérales entre le Sénégal et la Gambie. Donc, vous ne devez pas vous mettre dans la tête que c'est le pont qui va tout régler entre nos deux pays ».
Par ailleurs, Amnesty International organise un rassemblement à Paris pour remettre une pétition demandant la libération du journaliste Ebrima Manneh, dont c'est aussi l'anniversaire ce mercredi. Arrêté en 2006 et depuis porté disparu, le cas d'Ebrimah Manneh est emblématique, selon l'organisation, de la situation des droits de l'homme dans le pays.