Les Bâtiments et travaux publics en souffrance au Sénégal (Photo: senegalcity.com)
Les entreprises sénégalaises n’en peuvent plus. Elles ont décidé de sortir de leur mutisme et de croiser le fer à leur manière. Le syndicat national du Bâtiment et des Travaux Publics (SNBTP) a envisagé de faire face à l’Etat. Il a tenu une conférence de presse ce mardi 7 juillet pour décliner son plan d’actions et partager avec l’opinion leurs difficultés.
Le président du SNBTP, Abd’El Kader Ndiaye a révélé : «nous allons compresser à partir du 15 juillet prochain 50% de notre personnel toutes catégories socio professionnels confondue et à partir du 15 août jusqu’à la rentrés nos entreprises seront mises à l’arrêt». Il a ajouté qu’ils ont décidé de geler toutes leurs cotisations à l’IPRES et à la Caisse de Sécurité Sociale (CSS) ainsi que leurs contributions fiscales jusqu’à nouvel ordre étant donné que peu d’entreprises arrivent à être à jour de leurs cotisations sociales et à honorer leurs obligations à cause de la crise».
Le président du Syndicat National des entreprises du bâtiment et des travaux publics a, par ailleurs, indiqué qu’ils n’hésiteront pas à «battre le macadam si le gouvernement continue de faire la sourde oreille».
Il a, toute même, fait savoir qu’il reste ouvert au dialogue et à la recherche de solutions diligentes pour le règlement définitif de la dette intérieure.
Aujourd’hui, la dette intérieure reste au cœur des débats économiques malgré les promesses d’apurement. Il reste toujours un stock important de créances non liquidées et rien que les entreprises affiliées à la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES), l’Etat leur doit plus de trente milliard de francs CFA. «Cet endettement est à l’origine de l’affaissement des recettes fiscales» a indiqué Abd’El Kader Ndiaye. Selon lui, «il est temps de sonner l’alerte avant qu’il ne soit top tard».
Il a fortement dénoncé le fait «notre secteur est aujourd’hui dominé par un monopole piloté par des pré carrés de lobbies et de réseaux qui se nourrissent de trafics d’influences, de corruptions et qui contrôlent le marché des Bâtiments de travaux publics, avec la complicité des autorités publiques de ce pays». Ainsi, a expliqué le président du SNBTP, «cette situation a pour conséquence la perte de la compétitivité du secteur». Ils ont aussi notés des discriminations et persécutions administratives et ont ainsi donné l’exemple de l’entreprise Jean Lefebvre Sénégal que l’état refuse de payer ses prestations.
Le syndicat National des entreprises du Bâtiment et Travaux publics a abordé le problème de la dette intérieure, de la gouvernance, de l’ANOCI, de la hausse du prix de l’électricité, la gestion du patrimoine foncier, la situation de Jean Lefebvre Sénégal, la hausse du prix de l’électricité, entre autres.
Le président du SNBTP, Abd’El Kader Ndiaye a révélé : «nous allons compresser à partir du 15 juillet prochain 50% de notre personnel toutes catégories socio professionnels confondue et à partir du 15 août jusqu’à la rentrés nos entreprises seront mises à l’arrêt». Il a ajouté qu’ils ont décidé de geler toutes leurs cotisations à l’IPRES et à la Caisse de Sécurité Sociale (CSS) ainsi que leurs contributions fiscales jusqu’à nouvel ordre étant donné que peu d’entreprises arrivent à être à jour de leurs cotisations sociales et à honorer leurs obligations à cause de la crise».
Le président du Syndicat National des entreprises du bâtiment et des travaux publics a, par ailleurs, indiqué qu’ils n’hésiteront pas à «battre le macadam si le gouvernement continue de faire la sourde oreille».
Il a, toute même, fait savoir qu’il reste ouvert au dialogue et à la recherche de solutions diligentes pour le règlement définitif de la dette intérieure.
Aujourd’hui, la dette intérieure reste au cœur des débats économiques malgré les promesses d’apurement. Il reste toujours un stock important de créances non liquidées et rien que les entreprises affiliées à la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES), l’Etat leur doit plus de trente milliard de francs CFA. «Cet endettement est à l’origine de l’affaissement des recettes fiscales» a indiqué Abd’El Kader Ndiaye. Selon lui, «il est temps de sonner l’alerte avant qu’il ne soit top tard».
Il a fortement dénoncé le fait «notre secteur est aujourd’hui dominé par un monopole piloté par des pré carrés de lobbies et de réseaux qui se nourrissent de trafics d’influences, de corruptions et qui contrôlent le marché des Bâtiments de travaux publics, avec la complicité des autorités publiques de ce pays». Ainsi, a expliqué le président du SNBTP, «cette situation a pour conséquence la perte de la compétitivité du secteur». Ils ont aussi notés des discriminations et persécutions administratives et ont ainsi donné l’exemple de l’entreprise Jean Lefebvre Sénégal que l’état refuse de payer ses prestations.
Le syndicat National des entreprises du Bâtiment et Travaux publics a abordé le problème de la dette intérieure, de la gouvernance, de l’ANOCI, de la hausse du prix de l’électricité, la gestion du patrimoine foncier, la situation de Jean Lefebvre Sénégal, la hausse du prix de l’électricité, entre autres.
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