La Commission nationale de lutte contre la circulation et le trafic des armes illicites a entamé une campagne de sensibilisation sur les dangers de la circulation et le trafic des armes illicites. Selon le coordonnateur, le Colonel Youssou Badji, c’est suite à une étude faite sur les menaces par rapport à la prolifération et à la circulation d’armes, des cas de violences urbaines dues à des vols à main armée qu’ils ont initié un panel, à Thiès, pour tirer sur la sonnette d’alarme. « 600 à 700 mille armes circulent potentiellement au Sénégal et au niveau des 15 pays de la CEDEAO. Ce sont des armes légères, sans calibres, faciles à manipuler et qui circulent de manière illicite », a-t-il expliqué.
Une pratique qu’il assimile à celle des « taxi clando » qui échappe à tout contrôle. « Il n’est pas aisé de donner des statistiques exactes sur la situation au niveau mondial, mais on est censé, sur la base de la traçabilité et de la situation des armes, dire que ce n’est pas moins de 875 millions d’armes qui circulent. Et dans ce cadre, en Afrique de l’Ouest, 600 à 800 mille armes qui circulent », précise M. Badji.
Pour le colonel Abdourahmane Diagne, membre la Commission national, « la prolifération des armes cause en moyenne 500 000 victimes par an. Et là également, ce sont des chiffres qui sont toujours discutables, en deçà de la réalité ».
La commission invite enfin à prendre en compte la question de sécurité, qui n’a pas de prix, pour un développement durable et un monde sécurisé.
Une pratique qu’il assimile à celle des « taxi clando » qui échappe à tout contrôle. « Il n’est pas aisé de donner des statistiques exactes sur la situation au niveau mondial, mais on est censé, sur la base de la traçabilité et de la situation des armes, dire que ce n’est pas moins de 875 millions d’armes qui circulent. Et dans ce cadre, en Afrique de l’Ouest, 600 à 800 mille armes qui circulent », précise M. Badji.
Pour le colonel Abdourahmane Diagne, membre la Commission national, « la prolifération des armes cause en moyenne 500 000 victimes par an. Et là également, ce sont des chiffres qui sont toujours discutables, en deçà de la réalité ».
La commission invite enfin à prendre en compte la question de sécurité, qui n’a pas de prix, pour un développement durable et un monde sécurisé.