Il s’agit de l'opposant historique du Togo qui n’était pas candidat à la présidentielle du 4 mars dernier. Gilchrist Olympio, le chef de l'UFC, l'Union des forces du changement, s’explique :
« J’ai été malade. Vous savez, j’ai eu une chute plutôt malheureuse à Washington. Je suis tombé du premier étage jusqu’au rez-de-chaussée. J’ai loupé une marche, dans la soirée, je suis allé rendre visite à ma fille, qui vit à New York et quelqu’un m’a dit de venir à Washington passer quelques jours et c’est à Washington que j’ai eu mon accident, et j’ai eu à passer deux jours à l’hôpital de Georgetown. Après j’ai eu le traitement de physiothérapie. Je n’ai pas d’os cassés, mais beaucoup de contusions musculaires. »
Il avait finalement soutenu même si c’est tardivement un autre candidat de son parti en l’occurrence Jean-Pierre Fabre : « Oui, c’est exact. J’étais candidat et je voulais être candidat. J’ai cru que j’allais me relever un peu plus tôt, mais mes médecins m’ont dit : ce genre de chute, il faut compter un ou deux mois. Et quand je me suis relevé un peu, je suis parti directement à Lomé. J’ai fais le tour du stade municipal en voiture et j’ai dit à tout le monde – il y avait un monde énorme ! – et j’ai levé le bras avec Fabre pour leur dire :’voici votre candidat. Il faut voter pour Jean-Pierre Fabre. »
Sur son avenir politique, le confrère de RFI lui pose cette question : « à la fin de l’année vous aurez 74 ans. Est-ce que vous envisagez d’être à nouveau candidat de l’UFC à la prochaine présidentielle ou pas ? ». Et comme réponse l’opposant togolais s’inspire de Wade et de Mandela. : « Ça dépend des circonstances. Wade est toujours président. Je crois que Mandela est devenu président à 75 ans. J’espère que je serai en forme pour accompagner mon parti. Sinon, on trouvera le bon candidat pour notre parti. »