Deux clans s'opposent sur la suite du processus politique : pro et anti-putsch. Pour le Front du refus (FDR), mouvement qui soutient Traoré, le retour du président par intérim signe un nouveau départ. Kassoum Tapo, porte-parole du Front pour la république et la démocratie, se réjouit : « Nous sommes très heureux au FDR. Nous l’attendions. Il est en pleine forme. Je pense que cela devrait aller très vite pour qu'il puisse faire son gouvernement d'ici le 31. Les groupuscules extrémistes qui avaient appelé à son agression, qui continuent à dire qu'il faut un président désigné par les Maliens, il faut qu'ils arrêtent, qu'ils comprennent que l'essentiel maintenant c'est le Mali. »
De son côté, Oumar Mariko, le secrétaire général du parti de la Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance (Sadi), a toujours soutenu les auteurs du putsch et critiqué ouvertement l'ancien régime d'Amadou Toumani Touré. Dioncounda Traoré était président de l'Assemblée nationale le 22 mars. Mariko estime donc que c'est avec ce statut qu'il rentre au pays : « Je souhaite un bon retour au président de l'Assemblée nationale du Mali. La Cour constitutionnelle a pris une décision : le mandat de Dioncounda Traoré était terminé après 40 jours, et la vague populaire qui était partie lui demandé sa démission prouve qu'il n'a pas de légitimité. Qu'on écoute notre peuple et nous allons avancer à pas de cheval. »
Alors que les politiques s'écharpent, une réaction beaucoup plus discrète et mesurée.
Joint à Kati par RFI, le capitaine Sanogo, qui avait pris la tête des putschistes, a sobrement déclaré : « Je suis très heureux qu'il soit rétabli. Je souhaite la bienvenue à notre président, au président de tous les Maliens. »
Source: RFI
De son côté, Oumar Mariko, le secrétaire général du parti de la Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance (Sadi), a toujours soutenu les auteurs du putsch et critiqué ouvertement l'ancien régime d'Amadou Toumani Touré. Dioncounda Traoré était président de l'Assemblée nationale le 22 mars. Mariko estime donc que c'est avec ce statut qu'il rentre au pays : « Je souhaite un bon retour au président de l'Assemblée nationale du Mali. La Cour constitutionnelle a pris une décision : le mandat de Dioncounda Traoré était terminé après 40 jours, et la vague populaire qui était partie lui demandé sa démission prouve qu'il n'a pas de légitimité. Qu'on écoute notre peuple et nous allons avancer à pas de cheval. »
Alors que les politiques s'écharpent, une réaction beaucoup plus discrète et mesurée.
Joint à Kati par RFI, le capitaine Sanogo, qui avait pris la tête des putschistes, a sobrement déclaré : « Je suis très heureux qu'il soit rétabli. Je souhaite la bienvenue à notre président, au président de tous les Maliens. »
Source: RFI
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