La Centrafrique peut être l’avenir de l’Europe de la défense. C’est du moins ce que veut croire François Hollande et c’est ce dont il veut convaincre ses partenaires européens.
Pour l’instant, la France est le seul pays européen engagé sur le terrain aux côtés de la mission africaine. Mais malgré le soutien logistique de certains pays du Vieux continent, les autorités françaises se sentent manifestement un peu seules à Bangui. François Hollande veut donc faire de l’opération française une opération européenne.
Pour cela, il compte sur le renfort de plusieurs pays en commençant par la Pologne qu’il va tenter de convaincre ce vendredi d’envoyer un avion et une cinquantaine d’aviateurs. Son insistance, François Hollande l’explique en soulignant que l’Europe aura ainsi une existence sur le dossier, mais il n’oublie pas surtout que si l’opération Sangaris devenait européenne, alors des financements accompagneraient ce label communautaire.
Auto-satisfecit sur l'Union bancaire
L’économie justement, il en a été aussi question hier lors de la première journée de ce Conseil. Les 28 se sont félicités de l’avancée de l’Union bancaire avec l’adoption d’un mécanisme de résolution des crises bancaires pour l’avenir. Une grande avancée qui devrait apporter tant aux marchés, qu’aux contribuables et aux épargnants européens de la confiance.
De confiance, le président français n’en manque pas. Malgré les prévisions de l’Insee qui prévoient un chômage stable en 2014, François Hollande réitère et maintient son objectif d’inversion durable de la courbe du chômage pour l’année 2014.
Source : Rfi.fr