Le docteur Abatte Ebo Adou, directeur de la clinique Moukaram, située aux alentours des lieux de mobilisation, dit avoir pris en charge une cinquantaine de blessés vendredi 1er novembre, au pic des heurts entre autorités et manifestants.
« À ma clinique, une cinquantaine de personnes se sont présentées, avec des blessures plus ou moins graves. J’ai gardé en observation une quinzaine de personnes jusqu’environ minuit, raconte le Dr Abatte Ebo Adou. Ce ne sont pas des balles réelles que j’ai vues, ce sont des balles en caoutchouc que l’on a trouvées dans différentes parties du corps des blessés. »
« Et ce que j’ai constaté, poursuit-il, c’est que la plupart des blessés l’étaient au-dessus de la ceinture. La tête, le thorax, les épaules, le ventre, etc., et parfois, il y avait aussi des blessés par plusieurs balles. Les blessures étaient sérieuses. Notre centre était ouvert pour tout le monde et tous ces soins, nous les avons faits, parce que nous sommes obligés de porter assistance à des personnes en danger. »
Pour le porte-parole de l'Union pour la majorité présidentielle à l'étranger Houmed Daoud, « la justice doit suivre son cours » pour élucider le cas du jeune Kako Houmed, arrêté jeudi 31 octobre. « Une chose est sûre : les autorités policières de Djibouti disposent d’éléments suffisamment probants et il appartiendra encore une fois à la justice de trancher. En attendant, restons sereins, laissons la police et la justice faire son travail », défend-il.
« À ma clinique, une cinquantaine de personnes se sont présentées, avec des blessures plus ou moins graves. J’ai gardé en observation une quinzaine de personnes jusqu’environ minuit, raconte le Dr Abatte Ebo Adou. Ce ne sont pas des balles réelles que j’ai vues, ce sont des balles en caoutchouc que l’on a trouvées dans différentes parties du corps des blessés. »
« Et ce que j’ai constaté, poursuit-il, c’est que la plupart des blessés l’étaient au-dessus de la ceinture. La tête, le thorax, les épaules, le ventre, etc., et parfois, il y avait aussi des blessés par plusieurs balles. Les blessures étaient sérieuses. Notre centre était ouvert pour tout le monde et tous ces soins, nous les avons faits, parce que nous sommes obligés de porter assistance à des personnes en danger. »
Pour le porte-parole de l'Union pour la majorité présidentielle à l'étranger Houmed Daoud, « la justice doit suivre son cours » pour élucider le cas du jeune Kako Houmed, arrêté jeudi 31 octobre. « Une chose est sûre : les autorités policières de Djibouti disposent d’éléments suffisamment probants et il appartiendra encore une fois à la justice de trancher. En attendant, restons sereins, laissons la police et la justice faire son travail », défend-il.