Le président congolais Joseph Kabila au sommet de Kampala, jeudi 5 septembre 2013. REUTERS/James Akena
Il faut parvenir à un accord au plus vite, réclament en substance les chefs d'État des Grands Lacs à l'issue du sommet de Kampala. Le texte signé ce jeudi 5 septembre impose non seulement une reprise des négociations, mais il fixe en plus un calendrier très serré : une conclusion devra être trouvée dans une période de 14 jours. Il exige également que le M23 « cesse toute activité militaire » et ses menaces de renverser le gouvernement congolais.
C'est une victoire politique pour l'émissaire des Nations unies Mary Robinson. Ces derniers jours, elle n'a cessé de répéter que malgré l'intervention des casques bleus pour repousser les rebelles hors de portée de Goma, l'option militaire ne devait pas l'emporter à l'Est du Congo.
Une issue incertaine
Pourtant, l'issue de ces négociations reste très incertaine. Sera-t-il question par exemple d'une intégration politique et militaire du M23 dans l'armée et l'administration, comme le souhaitent les rebelles ? Ou encore d'une amnistie ? Beaucoup en doutent alors que le M23 est affaibli et que le président Joseph Kabila va devoir affronter une opinion publique très hostile à toute idée de discussion avec les rebelles.
De son côté, le président du M23, Bertrand Bisiwma, joint depuis Kinshasa, a assuré que le mouvement rebelle était prêt à reprendre les discussions. « Notre délégation est déjà sur place à Kampala. Elle est prête à négocier avec Kinshasa immédiatement », a-t-il déclaré à l'AFP.
Source : Rfi.fr
C'est une victoire politique pour l'émissaire des Nations unies Mary Robinson. Ces derniers jours, elle n'a cessé de répéter que malgré l'intervention des casques bleus pour repousser les rebelles hors de portée de Goma, l'option militaire ne devait pas l'emporter à l'Est du Congo.
Une issue incertaine
Pourtant, l'issue de ces négociations reste très incertaine. Sera-t-il question par exemple d'une intégration politique et militaire du M23 dans l'armée et l'administration, comme le souhaitent les rebelles ? Ou encore d'une amnistie ? Beaucoup en doutent alors que le M23 est affaibli et que le président Joseph Kabila va devoir affronter une opinion publique très hostile à toute idée de discussion avec les rebelles.
De son côté, le président du M23, Bertrand Bisiwma, joint depuis Kinshasa, a assuré que le mouvement rebelle était prêt à reprendre les discussions. « Notre délégation est déjà sur place à Kampala. Elle est prête à négocier avec Kinshasa immédiatement », a-t-il déclaré à l'AFP.
Source : Rfi.fr
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