Affrontements entre manifestants et police anti-émeute lors d'une manifestation de l'opposition à Lomé, la capitale du Togo, le 13 Juin, 2012. AFP PHOTO / STRINGER
Sa maison cernée par les forces de l'ordre, les tirs de gaz lacrymogène dans la cour... Depuis plus d'un mois, le président de l'ANC Jean-Pierre Fabre connaissait tout ça. Mais ce samedi, d'après lui, les policiers ont franchi un cran.
« Ils ont envoyé des grenades lacrymogènes dans mon domicile, ça a duré à peu près 3 heures 30, relate l'opposant. Après ils sont rentrés dans mon domicile en fracassant le portail d’entrée. Ils sont rentrés, ils ont tabassé les gens qui étaient dans la maison. Ils sont rentrés dans la maison voisine, ils ont saisi les motos, ils ont à nouveau passé les gens à tabac, il y a eu beaucoup de blessés et ils ont arrêtés des jeunes. C’était d’une violence incroyable. »
Le portail fracassé, l'intrusion dans la villa, les interpellations, les militants de l'opposition battus, M. Kokou, le commissaire central de Lomé, dément tout en bloc :
« A aucun moment les forces n’ont pénétré dans le domicile de Fabre et, jusqu’à preuve du contraire, aucune interpellation n’a été faite ce jour. Car quand nous nous sommes rendus compte que les manifestants érigeaient les barricades, je leur ai dit "vous descendez, vous réduisez les barricades", c’est tout ! »
Comment explique-t-il, alors, la trentaine de blessés ? « Ah, là vraiment c’est surprenant. Je n'ai pas vu de blessés ! C’est eux plutôt qui ont lancé des projectiles sur nos éléments qui ont reçu des blessures, vous pouvez les voir. »
Selon Jean-Pierre Fabre, cette intervention policière est une manoeuvre d'intimidation pour qu'il rejoigne de force la table des négociations. Joint par RFI, un proche du chef de l'Etat assure que la main du président reste tendue. « Le dialogue, c'est un cheminement long et difficile », explique ce cacique du pouvoir. On ne saurait mieux dire.
Source: RFI
« Ils ont envoyé des grenades lacrymogènes dans mon domicile, ça a duré à peu près 3 heures 30, relate l'opposant. Après ils sont rentrés dans mon domicile en fracassant le portail d’entrée. Ils sont rentrés, ils ont tabassé les gens qui étaient dans la maison. Ils sont rentrés dans la maison voisine, ils ont saisi les motos, ils ont à nouveau passé les gens à tabac, il y a eu beaucoup de blessés et ils ont arrêtés des jeunes. C’était d’une violence incroyable. »
Le portail fracassé, l'intrusion dans la villa, les interpellations, les militants de l'opposition battus, M. Kokou, le commissaire central de Lomé, dément tout en bloc :
« A aucun moment les forces n’ont pénétré dans le domicile de Fabre et, jusqu’à preuve du contraire, aucune interpellation n’a été faite ce jour. Car quand nous nous sommes rendus compte que les manifestants érigeaient les barricades, je leur ai dit "vous descendez, vous réduisez les barricades", c’est tout ! »
Comment explique-t-il, alors, la trentaine de blessés ? « Ah, là vraiment c’est surprenant. Je n'ai pas vu de blessés ! C’est eux plutôt qui ont lancé des projectiles sur nos éléments qui ont reçu des blessures, vous pouvez les voir. »
Selon Jean-Pierre Fabre, cette intervention policière est une manoeuvre d'intimidation pour qu'il rejoigne de force la table des négociations. Joint par RFI, un proche du chef de l'Etat assure que la main du président reste tendue. « Le dialogue, c'est un cheminement long et difficile », explique ce cacique du pouvoir. On ne saurait mieux dire.
Source: RFI