L'ancien maire de la capitale avait lui-même orchestré depuis le début de l'année une série de manifestations sur la place du 13-Mai pour obtenir la chute du président Marc Ravalomanana, agitation dont le bilan s'est soldé par 135 morts.
"Je suis ici pour montrer mon refus d'accepter le gouvernement transitoire. Ravalomanana avait encore deux ans à accomplir. Pourquoi n'ont-ils pas attendu les élections et que le peuple de Madagascar s'exprime ?", a confié dans la matinée une institutrice qui manifestait.
Les manifestants ont dû se disperser lorsqu'un blindé de l'armée a fait mouvement vers la foule et tiré en l'air pour la dissuader de rallier l'immense place du centre de la capitale.
"Nous n'avons pas encore fini", ont alors scandé les protestataires, en promettant de revenir tous les jours de la semaine manifester contre le nouveau pouvoir, boudé par la communauté internationale, à commencer par les pays voisins de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC).
L'Union africaine, qui n'accepte plus les régimes issus de coups d'Etat, a de son côté suspendu Madagascar de ses instances et les ambassadeurs occidentaux à Antananarivo ont boycotté ce week-end la cérémonie d'intronisation du jeune leader.
"RETOUR À L'ORDRE LEGAL"
L'Union européenne a qualifié de coup d'Etat la transmission à celui-ci des pouvoirs que Marc Ravalomanana avait abandonnés à l'armée et les Etats-Unis ainsi que la Norvège ont suspendu leur aide à la Grande Île.
"Nous ne pouvons accepter la prise de pouvoir par les armes et par la force", a déclaré lundi aux manifestants Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du parti de Ravalomanana. "Nous exigeons avant toute chose le retour à l'ordre légal et le rétablissement des institutions", a-t-il ajouté."
Andry Rajoelina, un ancien disc-jockey sans grande expérience politique - qui est âgé de 34 ans, soit six de moins que le minimum requis par la Constitution pour occuper les fonctions de chef de l'Etat -, a dissous les deux chambres du parlement à la fin de la semaine dernière.
Le nouveau leader "transitoire" malgache, qui devait présider dans la journée son premier conseil des ministres, a promis d'organiser dans les deux ans des élections, un délai rejeté par la communauté internationale.
On ignore toujours où se trouve Marc Ravalomanana, lui-même arrivé il y a sept ans au pouvoir à la suite de manifestations de rues contre le régime du capitaine de frégate Didier Ratsiraka, aujourd'hui en exil.
Source : Reuters
"Je suis ici pour montrer mon refus d'accepter le gouvernement transitoire. Ravalomanana avait encore deux ans à accomplir. Pourquoi n'ont-ils pas attendu les élections et que le peuple de Madagascar s'exprime ?", a confié dans la matinée une institutrice qui manifestait.
Les manifestants ont dû se disperser lorsqu'un blindé de l'armée a fait mouvement vers la foule et tiré en l'air pour la dissuader de rallier l'immense place du centre de la capitale.
"Nous n'avons pas encore fini", ont alors scandé les protestataires, en promettant de revenir tous les jours de la semaine manifester contre le nouveau pouvoir, boudé par la communauté internationale, à commencer par les pays voisins de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC).
L'Union africaine, qui n'accepte plus les régimes issus de coups d'Etat, a de son côté suspendu Madagascar de ses instances et les ambassadeurs occidentaux à Antananarivo ont boycotté ce week-end la cérémonie d'intronisation du jeune leader.
"RETOUR À L'ORDRE LEGAL"
L'Union européenne a qualifié de coup d'Etat la transmission à celui-ci des pouvoirs que Marc Ravalomanana avait abandonnés à l'armée et les Etats-Unis ainsi que la Norvège ont suspendu leur aide à la Grande Île.
"Nous ne pouvons accepter la prise de pouvoir par les armes et par la force", a déclaré lundi aux manifestants Raharinaivo Andrianantoandro, porte-parole du parti de Ravalomanana. "Nous exigeons avant toute chose le retour à l'ordre légal et le rétablissement des institutions", a-t-il ajouté."
Andry Rajoelina, un ancien disc-jockey sans grande expérience politique - qui est âgé de 34 ans, soit six de moins que le minimum requis par la Constitution pour occuper les fonctions de chef de l'Etat -, a dissous les deux chambres du parlement à la fin de la semaine dernière.
Le nouveau leader "transitoire" malgache, qui devait présider dans la journée son premier conseil des ministres, a promis d'organiser dans les deux ans des élections, un délai rejeté par la communauté internationale.
On ignore toujours où se trouve Marc Ravalomanana, lui-même arrivé il y a sept ans au pouvoir à la suite de manifestations de rues contre le régime du capitaine de frégate Didier Ratsiraka, aujourd'hui en exil.
Source : Reuters
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