Avec 0,4 % de séropositifs dans la population, Madagascar semble échapper au pire. « C’est justement dans un contexte où la prévalence est basse qu’il faut redoubler d’ardeur, parce que c’est à ce moment-là qu’on a une meilleure chance d’avoir des résultats », estime Salvator Niyonzima, directeur pays de l’ONUSIDA à Madagascar.
Pourtant, derrière ces chiffres, il faut rester prudent. « Dans les populations clés, c’est-à-dire les travailleurs et travailleuses du sexe, les utilisateurs de drogues injectables et les hommes qui ont eu des rapports sexuels avec des hommes, les prévalences sont beaucoup plus élevées », poursuit-il.
Un système de santé défaillant
Comme le système de santé est défaillant, les ruptures de stock de médicaments sont fréquentes à Madagascar. La prise en charge des patients pose problème.
« L’estimation des personnes séropositives est de 50 0000 et on est à 1 800 et quelques personnes dépistées positives et suivies. Il y a des gens qui ne croient pas au VIH et qui refusent de faire le dépistage. Il y a encore une forte stigmatisation et discrimination de ces gens-là », comme l’explique Marie Isabelle, présidente du réseau Ravane océan Indien, un réseau d’associations et de personnes qui luttent contre le VIH et les hépatites.
Source: RFI.fr
Pourtant, derrière ces chiffres, il faut rester prudent. « Dans les populations clés, c’est-à-dire les travailleurs et travailleuses du sexe, les utilisateurs de drogues injectables et les hommes qui ont eu des rapports sexuels avec des hommes, les prévalences sont beaucoup plus élevées », poursuit-il.
Un système de santé défaillant
Comme le système de santé est défaillant, les ruptures de stock de médicaments sont fréquentes à Madagascar. La prise en charge des patients pose problème.
« L’estimation des personnes séropositives est de 50 0000 et on est à 1 800 et quelques personnes dépistées positives et suivies. Il y a des gens qui ne croient pas au VIH et qui refusent de faire le dépistage. Il y a encore une forte stigmatisation et discrimination de ces gens-là », comme l’explique Marie Isabelle, présidente du réseau Ravane océan Indien, un réseau d’associations et de personnes qui luttent contre le VIH et les hépatites.
Source: RFI.fr