Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition, devant un nouvel Airbus de la compagnie Air Madagascar, le 12 avril 2012, à l'aéroport d'Antananarivo RFI/Marie Audran
A Madagascar une partie de l'opinion publique pense que la France a soutenu, voire organisé, la prise de pouvoir d'Andry Rajoelina. Selon Mamy Rakotoarivelo, président de la Chambre basse du Parlement, et chef de la mouvance qui soutient l'ex-président Marc Ravalomanana, la présidence de Nicolas Sarkozy laisse un souvenir, au minimum, «mitigé» : «dès que monsieur Ravalomanana est parti, on a senti que la France avait une position plutôt tranchée en faveur du coup d'Etat qui a été organisé à Madagascar, et donc on a senti un à priori plutôt positif pour monsieur Andry Rajoelina l'auteur du coup d'Etat, de la part de la France».
Pour justifier ces propos, le président du Congrès de la transition cite trois noms : «Claude Guéant qui était à l'époque secrétaire général de l'Elysée, monsieur André Parrant qui est le conseiller Afrique de Nicolas Sarkozy, monsieur Bourgi qui est le conseiller occulte, le tenant de la Françafrique à l'Elysée, ... ont fait des déplacements assez périodiques à Madagascar pour assurer monsieur Rajoelina du soutien de la France.»
Mamy Rakotoarivelo lance un appel à la gauche française pour une approche désormais «différente» selon ses termes de la résolution de la crise à Madagascar. La France a toujours nié avoir eu un rôle quelconque dans la prise de pouvoir, en 2009 d'Andry Rajoelina.
Source: RFI
Pour justifier ces propos, le président du Congrès de la transition cite trois noms : «Claude Guéant qui était à l'époque secrétaire général de l'Elysée, monsieur André Parrant qui est le conseiller Afrique de Nicolas Sarkozy, monsieur Bourgi qui est le conseiller occulte, le tenant de la Françafrique à l'Elysée, ... ont fait des déplacements assez périodiques à Madagascar pour assurer monsieur Rajoelina du soutien de la France.»
Mamy Rakotoarivelo lance un appel à la gauche française pour une approche désormais «différente» selon ses termes de la résolution de la crise à Madagascar. La France a toujours nié avoir eu un rôle quelconque dans la prise de pouvoir, en 2009 d'Andry Rajoelina.
Source: RFI