Roindefo Monja, ancien Premier ministre originaire du sud-ouest de Madagascar, estime que les dahalos, les voleurs de zébus, ne sont plus les seuls à terroriser les éleveurs. C'est aussi le cas des forces de sécurité censées les protéger.
Celui qui s’est fait le porte-parole des éleveurs de cette région, classée zone rouge en termes d’insécurité et où les opérations de pacification des forces de l’ordre sont nombreuses, explique : « Il y a des gens qui possèdent plus d'un millier de bœufs, qui voient leurs propriétés subtilisées par des concussions et exactions par les forces de l’ordre. Aussi maintenant, c’est sur les propriétaires. Et les propriétaires sont obligés de s’enfuir dans la forêt parce qu’il y a des exactions sommaires ».
La gendarmerie dément
Les cibles des forces de l’ordre sont souvent les propriétaires de nombreux zébus, qui sont alors accusés d’être des dahalos, explique Ruffin Maka, le secrétaire général de l’Association des éleveurs malgaches de zébus (Fimpiom). « Les fonctionnaires à la campagne pensent toujours que ce sont des zébus volés quand ils voient des troupeaux de mille à 10 000 zébus, déclare-t-il. Mais on ne peut pas dire que quelqu’un est un dahalo seulement avec des rumeurs. Il faut vérifier les fiches individuelles de bovidés. Les forces de l’ordre ne peuvent pas saisir les cheptels comme cela. La vérité, c’est qu’ils se disent que l’éleveur est millionnaire et ils veulent lui dérober ses biens ».
Il y a deux semaines, la fondation Centre Europe-Tiers Monde avait aussi dénoncé ces exactions des forces de l’ordre dans le sud du pays lors de l’assemblée générale du Conseil des droits de l’homme à Genève. La gendarmerie a répondu à ces accusations. « Ce ne sont pas des gendarmes ou des éléments des forces de l’ordre qui massacrent des éleveurs de bœufs, mais des malfaiteurs armés sans foi ni loi, indique-t-elle dans sa lettre de réponse. Dans les zones d’insécurité et en particulier dans le sud de Madagascar, des voleurs de bœufs, organisés en bande dont le nombre peut atteindre jusqu’à cent personnes, lourdement armés, commettent des exactions à l’encontre des habitants. Ces derniers, réconfortés par leur nombre, leur armement et surtout par le port de "gri-gri" qu’ils croient leur donner de la force et les protéger contre les balles des gendarmes, opposent toujours une résistance farouche. Il en découle des accrochages entre les malfaiteurs et les gendarmes appuyés par des habitants victimes ».
Celui qui s’est fait le porte-parole des éleveurs de cette région, classée zone rouge en termes d’insécurité et où les opérations de pacification des forces de l’ordre sont nombreuses, explique : « Il y a des gens qui possèdent plus d'un millier de bœufs, qui voient leurs propriétés subtilisées par des concussions et exactions par les forces de l’ordre. Aussi maintenant, c’est sur les propriétaires. Et les propriétaires sont obligés de s’enfuir dans la forêt parce qu’il y a des exactions sommaires ».
La gendarmerie dément
Les cibles des forces de l’ordre sont souvent les propriétaires de nombreux zébus, qui sont alors accusés d’être des dahalos, explique Ruffin Maka, le secrétaire général de l’Association des éleveurs malgaches de zébus (Fimpiom). « Les fonctionnaires à la campagne pensent toujours que ce sont des zébus volés quand ils voient des troupeaux de mille à 10 000 zébus, déclare-t-il. Mais on ne peut pas dire que quelqu’un est un dahalo seulement avec des rumeurs. Il faut vérifier les fiches individuelles de bovidés. Les forces de l’ordre ne peuvent pas saisir les cheptels comme cela. La vérité, c’est qu’ils se disent que l’éleveur est millionnaire et ils veulent lui dérober ses biens ».
Il y a deux semaines, la fondation Centre Europe-Tiers Monde avait aussi dénoncé ces exactions des forces de l’ordre dans le sud du pays lors de l’assemblée générale du Conseil des droits de l’homme à Genève. La gendarmerie a répondu à ces accusations. « Ce ne sont pas des gendarmes ou des éléments des forces de l’ordre qui massacrent des éleveurs de bœufs, mais des malfaiteurs armés sans foi ni loi, indique-t-elle dans sa lettre de réponse. Dans les zones d’insécurité et en particulier dans le sud de Madagascar, des voleurs de bœufs, organisés en bande dont le nombre peut atteindre jusqu’à cent personnes, lourdement armés, commettent des exactions à l’encontre des habitants. Ces derniers, réconfortés par leur nombre, leur armement et surtout par le port de "gri-gri" qu’ils croient leur donner de la force et les protéger contre les balles des gendarmes, opposent toujours une résistance farouche. Il en découle des accrochages entre les malfaiteurs et les gendarmes appuyés par des habitants victimes ».